« Nous sommes profondément préoccupés par les pertes de vies civiles. » Mardi 29 octobre, les États-Unis ont exprimé leur consternation après la mort de près de 100 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, dans une frappe israélienne à Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza. « Nous avons contacté le gouvernement israélien pour lui demander ce qui s’est passé »» a déclaré le porte-parole du Département d’État à la presse. LE « un coût tragique pour les civils » de la dernière grève « nous rappelle une fois de plus pourquoi nous devons mettre fin à cette guerre », a ajouté Matthew Miller. Suivez notre diffusion en direct.
Un immeuble « familial » touché par la grève Beit Lahia, selon la Défense Civile. Au moins 93 Palestiniens ont été tués mardi lors de cette frappe sur « la résidence familiale des Abou Nasr »un immeuble de cinq étages, a rapporté la Défense civile. Des dizaines de personnes se trouvent encore sous les décombres, ajoute cette source. De son côté, lel’armée israélienne a déclaré qu’elle examinait « informations sur un incident » à Beit Lahia.
Le Moyen-Orient connaît « le moment le plus dangereux » Depuis « des décennies »prévient l’ONU. L’envoyé des Nations Unies pour la région, Tor Wennesland, a évoqué mardi la guerre à Gaza, au Liban, au Yémen, en Syrie et même « les escalades » entre Israël et l’Iran devant le Conseil de sécurité des Nations Unies. « Nous sommes entrés dans la deuxième année de cet horrible conflit et la région est au bord d’une nouvelle escalade grave. » a-t-il déclaré.
L’ONU réclame le maintien de l’UNRWA. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a adressé mardi une lettre au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour demander le maintien de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), interdite par la loi en Israël. Plusieurs pays et organisations mondiales ont dénoncé cette décision.