Les États-Unis craignent une attaque iranienne « majeure » contre Israël « cette semaine »
De son côté, le président iranien estime que Téhéran a le « droit de répondre » à toute agression contre son pays.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La menace d’une offensive iranienne contre Israël s’accroît. Les États-Unis estiment que Téhéran pourrait lancer « cette semaine » un « série d’attaques importantes » contre l’Etat hébreu, a annoncé lundi 12 août un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Il a déclaré que la question avait été soulevée lors d’une réunion entre le président Joe Biden et les dirigeants de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et du Royaume-Uni. Dans une déclaration commune publiée lundi, ils « Appeler l’Iran à renoncer à ses menaces d’attaque militaire contre Israël »Lundi soir, le Premier ministre britannique a emboîté le pas, exhortant Téhéran à « de s’abstenir d’attaquer Israël », Lors d’un appel téléphonique avec le président iranien, une porte-parole de Keir Starmer a déclaré.
Washington « partager l’inquiétude » Israël a été informé d’une attaque imminente de l’Iran et des groupes alliés de Téhéran dans la région, a déclaré M. Kirby. Il a reconnu que si une telle attaque devait se produire, « Cela pourrait certainement avoir un impact sur les discussions » Un accord de cessez-le-feu est prévu jeudi dans la bande de Gaza, accompagné de la libération des otages israéliens détenus dans cette zone.
De son côté, le président iranien a affirmé que son pays avait la « droit de réponse » à toute agression, lors d’une conversation téléphonique avec le chancelier allemand Olaf Scholz, l’a exhorté à éviter une escalade au Moyen-Orient. « Tout en mettant l’accent sur la résolution des problèmes par la négociation, l’Iran ne cédera jamais à la pression, aux sanctions et à la coercition.« , a déclaré Massoud Pezeshkian selon un communiqué publié par l’agence officielle Irna.
Téhéran et ses alliés régionaux au Liban, en Irak et au Yémen menacent Israël de représailles armées depuis l’assassinat, le 31 juillet dans la capitale iranienne, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, qu’ils imputent à Israël, et celui, la veille, de Fouad Shokr, le chef militaire du Hezbollah libanais pro-iranien, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth.