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les établissements sont submergés de candidatures d’étudiants via la plateforme « Mon Master »

Dès mardi 9 heures du matin, les candidats sont déterminés sur leur sort à la rentrée prochaine. La plateforme connaît le même phénomène que Parcoursup pour les lycéens : la multiplication des vœux. Les établissements se retrouvent parfois submergés par le flot de candidatures.

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Etudiants dans un amphithéâtre de la faculté de droit de l'Université Bretagne Ouest à Brest (Finistère), le 23 février 2024. (LIONEL LE SAUX/MAXPPP)

C’est mardi, dès 9 heures du matin, que des milliers d’élèves de troisième année sont déterminés quant à leur sort à la rentrée prochaine. Ils doivent recevoir le résultat de leur candidature sur la plateforme « Mon Master », mise en place depuis deux ans, l’équivalent des masters Parcoursup pour les lycéens.

Pourtant, comme sur Parcoursup, les candidats multiplient les souhaits : ils peuvent en faire jusqu’à 15… Ce qui n’est pas sans problème pour les établissements qui se retrouvent parfois sous un flot de candidatures.

Posez simplement la question en sortant de cette bibliothèque universitaire. Chacun a multiplié les vœux. En même temps, la plateforme est bien faite, dit-on, tout est centralisé, chaque formation est facilement accessible. « Ça ressemble beaucoup à Parcoursup, témoigne un étudiant, c’est-à-dire mettre toutes les chances de notre côté en demandant déjà les masters que l’on désire le plus, mais aussi beaucoup de masters qui sont un peu un plan B, voire un plan C. »

Alors évidemment, le nombre de candidatures a explosé ces deux dernières années dans certaines formations. Jean-François Amadieu encadre deux formations en ressources humaines à l’Université Paris 1. Il raconte à franceinfo qu’il y a 2 500 candidats cette année… pour à peine une trentaine de places. Le tout avec les mêmes moyens qu’avant. « On ne peut pas ouvrir 2 500 lettres de motivation, il dit. On extrait le fichier Excel de la plateforme, puis on traite les notes en licence 1, licence 2, licence 3, on a les résultats du bac« , Il regrette.

« C’est vrai que c’est dommage car on ne peut pas traiter cet afflux de candidatures de manière intéressante et entrer dans le détail du dossier. »

François Amadieu

sur franceinfo

Difficile d’identifier dans ces conditions, selon lui, des profils plus atypiques, dont les compétences ne se limitent pas aux résultats scolaires.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
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