« Les équipes sont très affectées moralement », confie le directeur de l'axe TGV Atlantique.
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« Les équipes sont très affectées moralement », confie le directeur de l’axe TGV Atlantique.

« Les équipes sont très affectées moralement », confie le directeur de l’axe TGV Atlantique.


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Quelques heures après les actes de sabotage qui ont perturbé le trafic ferroviaire ce vendredi, le gérant a exprimé le désarroi des agents.

Le week-end s’annonçait exceptionnellement chargé, entre les départs en vacances et le début des Jeux Olympiques de Paris 2024. « Nous nous attendions à un certain mouvement, mais pas à ce point-là »« C’est un vrai régal », confie un bénévole déployé à la gare Montparnasse de Paris, tout en distribuant des bouteilles d’eau aux voyageurs assis ça et là dans la gare. A la veille de l’ouverture officielle des Jeux olympiques, les actes de sabotage subis par la SNCF ont paralysé le trafic ferroviaire dans une partie du pays.

« On se prépare à ça depuis des mois. Les gens achètent leurs billets des mois à l’avance pour pouvoir voyager avec nous, ils nous font confiance. Aujourd’hui c’est une énorme déception pour les équipes », a-t-il ajouté. a déclaré ce vendredi 26 décembre, Franck Debourdieu, directeur de l’axe TGV Atlantique. « On n’est pas là pour les Français, on n’est pas là pour ces départs en vacances. » « C’est très décevant pour nous, je« J’ai des équipes qui sont très affectées, y compris moralement », a ajouté le dirigeant. Ces actes malveillants ont également fait réagir les fédérations syndicales CGT cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots, qui ont dénoncé une « Un coup porté au service public ».

Dans son plan, la SNCF avait prévu de déployer 4.500 trains supplémentaires et 11.000 salariés pour faciliter les déplacements pendant les JO. Ce vendredi à 15 heures, le trafic a repris progressivement. Les trains ont recommencé à circuler sur la ligne à grande vitesse Atlantique, visée comme deux autres lignes TGV par le sabotage, mais les deux tiers des trains ne circulent pas, a précisé Franck Dubourdieu.

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