Les équipes du Raid Témiscamingue étudient leurs cartes avant le grand départ

Une centaine de personnes se sont rassemblées à Moffet jeudi soir pour le coup d’envoi du deuxième Raid Témiscamingue.
Les 25 équipes, composées chacune de deux athlètes, ont reçu leurs dossards et instructions pour préparer cette course de 160 kilomètres qui débutera samedi matin et se terminera dimanche.
Dès la fin de la cérémonie, les équipes se sont dispersées à l’abri des regards pour étudier les nouvelles cartes et établir une stratégie. Les participants devront s’orienter à l’aide d’une boussole et de cartes pour réaliser les épreuves de randonnée, de vélo, de natation, de canoë et de tyrolienne.
Bien sûr nous allons étudier la carte et nous essaierons de considérer chaque étape pour faire un petit plan dans notre tête, mais il y aura place à l’improvisation sur place aussi.
prédit la coureuse Mylène Brunet.
Jerry Polson, de la Première Nation de Long Point, dirige une cérémonie de purification.
Photo : Radio-Canada / Bianca Sickini-Joly
Tout un défi pour les athlètes
Les participants Carl Ferron et Mylène Brunet, de Malartic, tentent pour la première fois ce type de course combinant plusieurs épreuves en forêt et sur des plans d’eau. Ils se disent nerveux, mais prêts à découvrir le parcours avec plaisir.
C’est comme une sorte de chasse au trésor et c’est très intéressant d’y participer. En fait, c’est une surprise, je ne sais pas du tout dans quoi on s’embarque !
rigole Carl Ferron.
La plupart des participants pratiquent plusieurs sports dans leur vie quotidienne, mais ne sont pas des sportifs professionnels. L’équipe de France Fortier et Luc Desautels, tous deux de Magog, résume ainsi : Nous ne sommes bons en rien, mais pas pires en tout !
s’exclament-ils en riant.

Le Raid est l’occasion pour France Fortier et Luc Desautels de Magog de tenter des événements qui peuvent les mettre mal à l’aise.
Photo : Radio-Canada / Bianca Sickini-Joly
Les amateurs de vélo de montagne profitent encore de l’été pour se baigner, faire du canoë et du vélo.
Ce qui me fait un peu peur, c’est d’avoir froid et des crampes. Mais sinon, les défis et les surprises, ça va être amusant. J’ai l’impression que ça va être un beau moment entre nous
dit Mme Fortier.
Le couple cherche avant tout à se dépasser, explique Luc Desautels. Si je n’ai pas le vertige et qu’elle a peur, on fera comme ça : tu feras ce dont tu as peur. C’est faire le contraire de ce qu’on est capable de faire
il dit.

Le duo composé de Simon Rétif et Lionel Chavrier est l’une des sept équipes du Témiscamingue.
Photo : Radio-Canada / Bianca Sickini-Joly
La composante internationale impressionne
Pour la première fois, des participants internationaux venant d’aussi loin que l’Amérique latine et la Finlande prendront part au Raid Témiscamingue. Le parcours fait également partie d’une étape des Worlds Series, une compétition mondiale de courses. nature-aventure
.
Certains ont fait plus de 30 heures d’avion pour arriver ici. Quand on voit tout le monde arriver ici ce soir, c’est fantastique
se réjouit Jean-Thomas Boily, directeur des opérations chez Endurance Aventure.

Le directeur des opérations d’Endurance Aventure, Jean-Thomas Boily, était ravi de lancer cet événement après un an de travail.
Photo : Radio-Canada / Bianca Sickini-Joly
Le maire de Moffet, Alexandre Binette, est également très enthousiasmé à l’idée que sa petite municipalité accueille une course de cette ampleur. Un événement international chez Moffet est vraiment quelque chose que nous aurions cru improbable et cela nous rend évidemment très fiers.
il dit.
Le coordonnateur du Raid Témiscamingue, Ambroise Lycke, avait également souligné l’engouement autour de ce type d’événement à l’émission matins dorés.
Jeunes et Premières Nations impliqués
L’événement débute officiellement vendredi avec le volet jeunesse, qui regroupe 50 adolescents du Témiscamingue. Le parcours, qui totalise 20 kilomètres, comprend les mêmes épreuves que les adultes.
Le raid est organisé en étroite collaboration avec la communauté Anishnabe de Long Point, permettant ainsi de mettre en valeur la culture autochtone et d’impliquer les jeunes dans la course.
Le public est invité à venir encourager les athlètes tout au long du week-end et à suivre la course sur le site Internet du Raid Témiscamingue.
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