Les équipes de nettoyage se mettent au travail pour dépolluer la ville
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Les équipes de nettoyage se mettent au travail pour dépolluer la ville

Les équipes de nettoyage se mettent au travail pour dépolluer la ville

DDes bidons remplis d’huile de cuisson, des monticules de sacs poubelles, des confettis, des cartons, des bouteilles en plastique et bien d’autres déchets. C’est le résultat de cinq jours de fête pendant lesquels des centaines de milliers d’hestayres ont chanté, dansé, mangé et bu dans les rues de Mont-de-Marsan.

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DDes bidons remplis d’huile de cuisson, des monticules de sacs poubelles, des confettis, des cartons, des bouteilles en plastique et bien d’autres déchets. C’est le résultat de cinq jours de fête pendant lesquels des centaines de milliers d’hestayres ont chanté, dansé, mangé et bu dans les rues de Mont-de-Marsan.

Comme ils le font depuis quatre jours, pas moins de 80 agents nettoient la ville chaque matin. Ce lundi 22 juillet 2024, en plus du nettoyage, une quarantaine d’autres agents ont pour mission d’assurer le démantèlement des installations électriques et des arrivées d’eau.

Quatre secteurs

« C’est toute une organisation. Nous avons découpé la ville en quatre secteurs. Nous travaillons également avec les communes de Dax, Bayonne, Saint-Sever et Aire-sur-l’Adour », explique Pascal Leris, directeur adjoint du parc technique.

Il est un peu plus de 6 heures du matin. Au volant d’une Renault Twingo, il quitte le parc technique municipal pour rejoindre les arènes. Les agents sont déjà à pied d’œuvre pour nettoyer le Campo de feria. « Habituellement, les équipes commencent à nettoyer l’intérieur des arènes pour que tout soit prêt pour les corridas du soir. Le nettoyage des tribunes et de la piste est assuré par une vingtaine de personnes. »


Mickaël Lavarlaz et Moïse Jimenez, deux agents de nettoyage de la ville.

Ch. Cie.

Pascal Leris remonte dans sa Twingo. D’un œil averti, il repère une borne arrachée près du boulevard de la République. « Tout ça, c’est du travail, il va falloir les remettre. Parfois, on se demande comment les hestayres font pour les arracher. » Dans cette course contre la montre, « les rues du centre-ville seront à nouveau ouvertes cet après-midi », les agents en plein nettoyage doivent composer avec le départ des forains et les allées et venues des livreurs.

Cadence rapide

Rue Léon-Gambetta, il est environ 20 heures. L’un des sept balayeurs utilisés a son passage bloqué par un camion. Plusieurs équipes se retrouvent dans cette rue du centre-ville, extrêmement fréquentée lors de ces Fêtes de la Madeleine. Le rythme est soutenu. David Jimenez, habituellement gardien de la Maison des associations de Mont-de-Marsan, pousse les déchets divers vers le centre de la rue à l’aide d’un souffleur. Il est imité par au moins six autres agents.


Déchets sur la place Jean-Jaurès, notamment des bidons d’huile de friture.

Ch. Cie.

Face à une montagne de déchets, Moïse Jimenez, chef d’équipe de nettoyage, et Mickaël Lavarlaz, sont chargés d’enlever les sacs noirs et les gros encombrants. L’odeur est loin d’être agréable. Pas de quoi ôter le sourire à Moïse Jimenez : « On travaille dans la bonne humeur et avec le sourire. »

Il est presque 9 heures. Les équipes ont bien avancé. La majeure partie de la place de la Mairie, du centre-ville et de certaines rues adjacentes ont été réalisées. Près de la médiathèque, Pascal Leris discute avec Stéphane Boizot, responsable du secteur centre-ville. « Je pense qu’on va atteindre la rue de la Croix-Blanche », annonce-t-il. Les équipes se remettent en route. Les travaux de restauration devraient durer encore quinze jours.

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