DÉCRYPTAGE – Compte tenu de l’état des finances publiques, ils craignent des coupes dans leurs aides, estimées désormais à 99 milliards d’euros.
« Dans l’état actuel des choses, nous ne pourrons pas éviter les hausses d’impôts, notamment sur les entreprises. »reconnaît amèrement un poids lourd de l’ancienne majorité, qui poursuit : « C’est cruel pour notre mouvement qui avait réussi jusqu’à présent à établir un climat économique favorable. » Coincées entre un paysage politique fragmenté et des finances publiques en difficulté, les entreprises pourraient bien être une cible de choix pour réaliser des économies et générer de nouveaux revenus. « Nous ne pouvons pas nous permettre de revenir sur la politique de l’offre, On se plaint déjà du côté du Medef ?d’autant plus qu’il porte ses fruits. »
« Cibler les entreprises, c’est cibler les leviers économiques indispensables à l’activité et à l’emploi. Si on remet cela en cause, on court droit dans le mur. »poursuit François Asselin, président de la Confédération des PME, après un long soupir.
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