ENQUÊTE – Une cinquantaine de gendarmes spécialisés dans l’identification criminelle tentent de faire parler les nombreux indices. Selon Gérald Darmanin, les pirates du rail pourraient être rapidement identifiés.
Alors que le trafic ferroviaire devrait revenir à la normale ce lundi matin après un week-end chaotique, les enquêteurs poursuivent la traque des pirates ferroviaires qui voulaient torpiller le départ des Jeux olympiques. Avec beaucoup de précaution, une cinquantaine de techniciens en identification de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont procédé à de multiples prélèvements dans les différents postes d’aiguillage stratégiques où les saboteurs ont frappé, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Courtalain (Eure-et-Loir), Croisilles (Pas-de-Calais) et Pagny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle). Les experts ont également passé au peigne fin la gare de Vergigny (Yonne) où, la même nuit, un acte de malveillance a été déjoué sur la LGV Sud-Est par des cheminots.
» Même si les incendies ont fait fondre des centaines de câbles, menaçant de détruire de précieuses preuves, des échantillons sont actuellement examinés dans les laboratoires de la gendarmerie de Pontoise. « , confie à la
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