TRIBUNE
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La France doit s’alarmer du niveau de violence perpétré par l’extrême droite au Royaume-Uni contre les migrants, car les mêmes mécanismes d’instrumentalisation de l’actualité sont utilisés ici pour accroître les tensions, prévient le président de SOS Racisme.
Les émeutes racistes qui ont frappé la Grande-Bretagne ces derniers jours sont la manifestation – on pourrait même dire l’objectif – de la rhétorique d’une extrême droite désireuse de propager sa haine envers les immigrés et leurs enfants. Les meurtres tragiques de petites filles à Southport n’ont servi que de prétexte à l’extrême droite pour activer la machine infernale de la haine.
La logique des racistes : un migrant tué (ce qui est faux), donc tous les migrants sont des meurtriers. Le meurtrier est aussi un adolescent et de sexe masculin. Or, il n’est évidemment venu à l’idée de personne d’appeler, selon le même effet d’association, à la haine contre tous les adolescents ou tous les hommes. Cela fonctionne, car l’extrême droite peut compter sur des préjugés racistes, xénophobes et antimusulmans, toujours prêts à être réactivés sous l’effet de la peur ou par la perception qu’il est enfin permis de sortir la boue que l’on a au fond de soi.
Les émeutes britanniques, qui ont visé des centres de migrants et des mosquées, étaient, comme toujours, le résultat d’une stratégie et non d’une réaction populaire.
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