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Les élus locaux veulent participer à un futur gouvernement de coalition

Carole Delga et Renaud Muselier s'adressent aux journalistes à Paris, le 29 août 2024.

Elle n’est pas « candidat à rien »Si la présidente de l’association des élus Régions de France, Carole Delga, s’est rendue jeudi 29 août à l’Elysée, c’est parce qu’Emmanuel Macron a sollicité l’avis des élus locaux dans le cadre des vastes consultations qu’il mène avant de désigner le prochain chef du gouvernement.

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Emmanuel Macron « a le droit de refuser Lucie Castets. Mais il a le devoir de choisir (le premier ministre) dans le bloc de gauche »elle a dit dans Le ParisienJeudi. Socialiste modérée, elle s’oppose à la stratégie de rupture de La France Insoumise. Jugeant  » ridicule «  pour s’en tenir au programme du Nouveau Front Populaire, elle a profité de l’occasion pour présenter cinq priorités gouvernementales, dont « la revalorisation des salaires » ou retourner « Retraité à 62 ans ». « Il faut s’ouvrir aux autres forces républicaines pour parvenir à un consensus »elle croit, appelant « à la responsabilité de tous les parlementaires qui ont bénéficié du front républicain (lors des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet) ».

Carole Delga était accompagnée du président délégué des Régions de France, Renaud Muselier. Membre du parti Les Républicains (LR) jusqu’en 2021, le président de Provence-Alpes-Côte d’Azur dit « de droite, mais désormais dans le parti de Macron »Bref, le tandem pourrait préfigurer la majorité allant des socialistes à la droite modérée que réclame le chef de l’Etat.

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« Culture du compromis »

À l’Assemblée nationale, « C’est le groupe central qui est majoritaire, pas la gauche »considéré comme Renaud Muselier sur France 2, jeudi, en évoquant la réélection de Yaël Braun-Pivet (Renaissance) à la présidence, le 18 juillet, face au candidat du Nouveau Front populaire, le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne. Mais, a reconnu M. Muselier, l’enjeu aujourd’hui est le suivant : « Comment pouvons-nous unir ce groupe central ? »

Pour certains dirigeants politiques, c’est du côté des élus locaux qu’il faut chercher une sortie de crise, eux qui gèrent souvent des majorités composites localement et sont rompus à la recherche de consensus transpartisanes. « La culture du compromis doit conduire à la recherche d’une coalition d’élus locaux »a plaidé le maire LR de La Baule (Loire-Atlantique), Franck Louvrier, en LE Journal du dimanche du 18 août, prônant « un gouvernement de représentants élus localement ».

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Le maire Horizons de Nice (Alpes-Maritimes), Christian Estrosi, a également sollicité la présence de « les grands élus locaux » au gouvernement, comme cela a toujours été le cas « De De Gaulle à Sarkozy ». « Nous n’impliquons pas suffisamment ceux qui sont essentiels à la croissance de notre pays : le monde de l’économie et les grandes collectivités, qui représentent 70% de l’investissement public », il a expliqué.

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Cammile Bussière

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