Aux États-Unis, les préoccupations des populations défavorisées sont au cœur de la campagne présidentielle. Dans notre pays, « la France des classes populaires » est victime de ce que le géographe Christophe Guilluy appelle « le nihilisme des classes supérieures ».
Cet article est issu du « Figaro Magazine »
Le contraste est frappant. A l’heure où les Français qui ont voté pour le Rassemblement national ont quelque raison de se sentir ostracisés (ils ont même tenté d’exclure leurs députés des postes hiérarchiques à l’Assemblée nationale, en violation de toutes les coutumes républicaines), Donald Trump vient d’installer en grande pompe l’un des héros de l’électorat populaire américain. Le candidat républicain à la présidentielle a en effet choisi le sénateur de l’Ohio James David Vance comme vice-président, s’il est élu en novembre prochain. Issu d’une famille pauvre, brillant diplômé de Yale et financier multimillionnaire, Vance s’est imposé depuis son entrée en politique comme un farouche défenseur de l’homme blanc peu éduqué, victime de la désindustrialisation et méprisé par les élites.
Aux États-Unis, les inquiétudes de cette population défavorisée (qu’Hillary Clinton appelait dédaigneusement « les déplorables ») sont au cœur de la campagne présidentielle…
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