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les effets négatifs de l’événement sur le transport aérien et l’hôtellerie

les effets négatifs de l’événement sur le transport aérien et l’hôtellerie

Contrairement aux attentes, les Jeux olympiques de Paris 2024 ne profiteront pas à la saison touristique de la capitale. Comme à Londres en 2012, c’est l’inverse qui est attendu. Les prévisions sont déjà mauvaises, selon le dernier baromètre de Paris Je t’aime, l’office de tourisme de la capitale.

L’office de tourisme de Paris, Paris Je t’aime, prédit une saison touristique morose dans la Ville Lumière pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024 avec une baisse de 14,8% du nombre d’arrivées internationales par rapport à la même période en 2023. Une baisse qui a déjà commencé en mai et qui se poursuivra tout au long du mois de juillet.

Durant cette période estivale du 1er juillet au 30 septembre 2024, la baisse des arrivées via les aéroports atteindra, selon Paris Je t’aime, 3,8% par rapport à 2023. Une tendance à la contraction confirmée par Air France et Transavia qui notent que « Le trafic vers et depuis la capitale française est inférieur à celui attendu vers et depuis d’autres grandes villes européennes « Cela aura un impact financier se traduisant par un manque à gagner compris entre 160 et 180 millions d’euros de fin juin à août 2024, selon les mêmes compagnies aériennes.

De plus, la réduction des vols ne touchera pas seulement ceux venant à Paris, car l’autre sens sera également affecté par la baisse du volume de réservations qui sera inférieur à la moyenne sur la même période. Les résidents français semblent reporter leurs vacances après les Jeux olympiques ou envisager d’autres options de voyage « , ajoutent-ils.

Les hôtels moins remplis que prévu, mais plus chers en raison des JO de Paris 2024

Les prévisions ne peuvent être meilleures dans le secteur hôtelier en raison de cette baisse du nombre d’arrivées internationales. Durant les dix premiers jours de juillet, les hôtels peinent déjà à se remplir avec un taux d’occupation qui ne dépasse pas 60 %, alors que durant la même période en 2023, le même taux était supérieur de 10 %. Ce déficit attendu de fréquentation hôtelière devrait être comblé grâce à la hausse des tarifs qui accompagnera les Jeux olympiques de Paris 2024 et les Jeux paralympiques de 2024 dans le Grand Paris.

Cette période morose sera toutefois ponctuée de passages moins moroses en termes de rentabilité financière. Durant la période du 26 juillet au 11 août 2024, les arrivées internationales augmenteront de 11,4 % par rapport à 2023. Une hausse due, selon l’Office de Tourisme de Paris, à la hausse de 15,1 % du nombre de touristes en provenance d’Amérique du Nord par rapport à 2023 et à la hausse de 23,8 % des touristes en provenance des pays européens par rapport à 2023. Le nombre de touristes en provenance d’Océanie sera en revanche en baisse de 30 % par rapport à 2023, et celui des touristes du Moyen-Orient chutera de 43 % par rapport à 2023.

Enfin, il faut rappeler que lors des JO de Londres en 2012, les habitants et touristes avaient préféré fuir l’ambiance olympique des embouteillages et des prix hôteliers exorbitants. Une situation qui risque de se reproduire à Paris, selon Frank Delveau, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) d’Île-de-France, qui pointe du doigt les nombreux chantiers en cours qui rendent difficile les déplacements dans la capitale française. Frank Delveau cite également les fermetures prévues de certaines stations de métro et de RER, des axes routiers et des places stratégiques pendant les Jeux, et les complications de circulation qui attendent les piétons, comme les automobilistes qui devront utiliser un QR Code pour accéder à certaines zones.

JO de Paris 2024 : les effets négatifs de l'événement sur le transport aérien et l'hôtellerie
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