Les éboueurs parisiens menacent de faire grève
L’image reste dans la tête de nombreux Parisiens : lors du mouvement social contre la réforme des retraites au printemps 2023, la grève d’une partie des 7 500 agents du service propreté et eau de la Ville de Paris s’est soldée par un tas de déchets dans certains quartiers. Alors que quinze millions de visiteurs sont attendus pour les Jeux olympiques, le secteur traitement des déchets, assainissement, eau, assainissement, assainissement (FTDNEEA) de la CGT a choisi de jouer à nouveau cette carte, en déposant un préavis de grève sur une partie du mois de mai ( le 14, le 15, le 16, le 22, le 23 et le 24), puis le 1ereuh Juillet au 8 septembre. « Ça ne nous fait pas plaisir de le faire, bien sûr nous voulons montrer au monde entier un Paris propre, mais c’est un calcul stratégique, car les négociations sont au point mort »admet Smina Mebtouche, secrétaire générale de la CGT-FTDNEEA.
Le syndicat, majoritaire parmi les éboueurs, égoutiers et autres chauffeurs de bennes, réclame notamment une prime de 1.900 euros pour tous les agents directement ou indirectement concernés par les JO, arguant que les quantités de déchets vont augmenter partout dans la capitale cette été. . En avril, la mairie avait annoncé que ses équipes recevraient des primes comprises entre 600 et 1 900 euros. « en fonction de l’intensification de la charge de travail et de la mobilisation sur la période couvrant les Jeux Olympiques et Paralympiques ». La CGT réclame également une augmentation de l’indemnité de fonctions, contraintes et expertise (IFSE) – variable selon les postes, elle constitue une part importante de la rémunération mensuelle des agents – de 400 euros par mois pour l’ensemble des personnels.
Chez les éboueurs de Marseille, la CGT réclame également une augmentation de l’IFSE, et l’harmonisation de son montant entre les agents de la métropole, tout en protestant contre une réorganisation du système de collecte des déchets. Le syndicat avait ainsi déposé un préavis de grève illimitée un mois avant l’arrivée de la flamme olympique, le 8 mai.
Faute de réaction de la métropole, certains agents ont cessé de travailler, notamment dans les quatrième et cinquième arrondissements de la ville, entre le 29 avril et le 7 mai. Selon la CGT, qui compte poursuivre la métropole pour entrave à la grève , il y avait jusqu’à 70 % de grévistes parmi le millier d’éboueurs de Marseille, quand la métropole en comptait un. » quarantaine « . « Le but était de faire sensation. Mais les revendications de la CGT sont irréalistes, ils voudraient travailler une heure de moins par jour avec 300 euros de plus.»assure un représentant d’Aix-Marseille Métropole.
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