« Nous ne montrons pas de préférence pour un culte, le pape était d’abord un chef d’État, il avait une place dans la politique et dans la diplomatie internationale qui n’était pas neutre », a défendu Sophie Primas, porte-parole du gouvernement mercredi.
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Une décision controversée. Alors que Matignon a décidé, le mardi 22 avril, le sol des drapeaux sur les bâtiments publics le mardi 22 avril, samedi, le jour funéraire du pape François, plusieurs personnalités politiques à gauche critiquent ce choix. « »Il est normal que le chef d’État rende hommage au pape. Mais nous n’avons pas à marquer une forme de laïcité avec géométrie variable « , Ainsi déclaré sur Franceinfo Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis, ancien proche de Jean-Luc Mélenchon.
Il est rejoint par le député La France Insoumise de Loire-atlantique Matthias Tavel. « Quoi que vous pensiez du pape François, la République n’a pas à rendre hommage au chef de l’Église catholique. L’État à la maison, l’Église à la maison », Il écrit sur X. Le sénateur communiste Pierre Ouzoulias parle du réseau social d’une décision « honteux ». Il se souvient qu’en 2005, à la mort du pape Jean-Paul II, l’actuel Premier ministre, François Bayrou, s’est opposé à cette décision.
Cette misère « ne correspond pas à la distinction qui doit être faite entre les convictions spirituelles et les choix politiques et nationaux »en effet estimé à celui qui était président du Centre droit du parti UDF, qui est devenu moderne, comme indiqué à l’époque Le monde. « Je n’aurais certainement pas pris une telle décision », avait ajouté François Bayrou, Manque de la décision prise par le chef du gouvernement à l’époque, Jean-Pierre Raffarin.
Invité de TF1 mercredi, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a justifié le choix du gouvernement en invoquant « L ‘émotion suscitée par la mort du pape, que nous croyions ou non « . « »Nous ne sommes pas de préférence manifestés pour un culte, le pape était d’abord un chef d’État, il avait une place dans la politique et dans la diplomatie internationale qui n’était pas neutre « , elle a insisté.