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Nouvelles techniques

Les données récemment révélées sur les coronavirus ont relancé un débat sur les origines du virus


Les données recueillies en 2020 – et tenues à l’écart du public depuis lors – ajoutent potentiellement du poids à la théorie animale. Elle met en lumière un suspect potentiel : le chien viverrin. Mais le poids exact que cela ajoute dépend de qui vous demandez. De nouvelles analyses des données n’ont fait que relancer le débat et susciter de sérieux drames.

Le chahut actuel commence par une étude partagée par des scientifiques chinois en février 2022. Dans une prépublication (un article scientifique qui n’a pas encore été évalué par des pairs ou publié dans une revue), George Gao du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CCDC) et ses collègues ont décrit comment ils ont collecté et analysé 1 380 échantillons du Huanan Marché aux fruits de mer.

Ces échantillons ont été collectés entre janvier et mars 2020, juste après la fermeture du marché. À l’époque, l’équipe a écrit qu’elle n’avait trouvé de coronavirus que dans des échantillons aux côtés de matériel génétique humain.

Il y avait beaucoup d’animaux en vente sur ce marché, qui vendait plus que des fruits de mer. Le journal de Gao présente une longue liste, y compris des poulets, des canards, des oies, des faisans, des colombes, des cerfs, des blaireaux, des lapins, des rats de bambou, des porcs-épics, des hérissons, des crocodiles, des serpents et des salamandres. Et cette liste n’est pas exhaustive – il y a des rapports d’autres animaux qui y sont commercialisés, y compris des chiens viverrins. Nous y reviendrons plus tard.

Mais Gao et ses collègues ont rapporté qu’ils n’avaient trouvé le coronavirus dans aucune des 18 espèces d’animaux qu’ils ont examinées. Ils ont suggéré que ce sont les humains qui ont très probablement introduit le virus sur le marché, qui a fini par être le premier épicentre connu de l’épidémie.

Avance rapide jusqu’en mars 2023. Le 4 mars, Florence Débarre, biologiste de l’évolution à l’Université de la Sorbonne à Paris, a repéré des données qui avaient été téléchargées sur GISAID, un site Web qui permet aux chercheurs de partager des données génétiques pour les aider à étudier et à suivre les virus qui causent des maladies infectieuses. Les données semblaient avoir été téléchargées en juin 2022. Elles semblaient avoir été collectées par Gao et ses collègues pour leur étude de février 2022, bien qu’elles n’aient pas été incluses dans l’article lui-même.

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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