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les dockers de 14 grands ports américains entament une grève après l’échec des négociations

Les négociations entre les syndicats et l’Alliance maritime des États-Unis sont bloquées, notamment sur la question des salaires.

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Les grues utilisées pour l'expédition des conteneurs s'élèvent du port de Newark, le 30 septembre 2024, à New York. (SPENCER PLATT / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD / AFP)

Ils disent qu’ils veulent « se battre aussi longtemps que nécessaire ». Les dockers de 14 grands ports américains ont commencé à se retirer de leur travail, mardi 7 octobre, après l’échec des négociations de dernière minute entre leur syndicat et l’Alliance maritime des États-Unis, qui représente les employeurs. La grève au port de Virginie, l’une des installations touchées, a commencé peu après minuit, a annoncé le port sur son site Internet.

Lundi soir, le syndicat ILA et l’alliance USMX ont annoncé avoir repris leurs négociations qui, entamées en mai, butaient sur les salaires et l’automatisation. « Au cours des dernières 24 heures, l’USMX et l’ILA ont échangé des contre-offres sur les salaires »a assuré l’alliance maritime dans un communiqué lundi soir, précisant qu’elle avait « amélioré » sa proposition et a demandé une prolongation de l’accord social pour poursuivre les négociations.

Le syndicat ILA prévoyait de faire grève dès l’expiration des conventions collectives dans les ports de la côte Est et du golfe du Mexique. L’USMX représente les employeurs de 36 ports répartis le long des côtes du Maine (nord-est) au Texas (sud), sur le golfe du Mexique, jusqu’à la Floride (sud-est). En face, le syndicat des dockers compte 85 000 adhérents aux Etats-Unis.

« Les membres de l’ILA méritent d’être rémunérés pour le travail important qu’ils accomplissent pour maintenir la fluidité et la croissance du commerce américain. »a déclaré le syndicat lundi matin, dénonçant « Des milliards de dollars de bénéfices » collectées par les ports et les transporteurs maritimes, y compris pendant la pandémie de Covid-19. « Pendant ce temps, les membres dévoués de l’ILA continuent d’être paralysés par l’inflation en raison de salaires injustes. »

L’alliance a critiqué le syndicat pour avoir refusé toute discussion pendant des semaines, empêchant ainsi un accord sur le nouvel accord de six ans. Et Joe Biden, qui se présente comme le « le président le plus favorable aux syndicats »a annoncé, cinq semaines avant l’élection présidentielle, qu’il n’avait pas l’intention d’intervenir. Il peut cependant activer la loi Taft-Hartley – utilisée à plusieurs reprises pour les grèves de l’ILA avant 1977 – permettant d’imposer un moratoire de 80 jours.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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