les dix erreurs de la mairie
Anne Hidalgo est fière des plus de 1000 kilomètres d’aménagements cyclables (dont environ 350 kilomètres de pistes) créés dans la capitale. Cependant, faire du vélo est loin d’être facile. Revue détaillée de tous les dangers et désagréments qui attendent les cyclistes.
1. Associer bus et vélo
Au départ, l’idée était séduisante : faire bénéficier les cyclistes de voies réservées aux bus. Ils sont larges, bien marqués au sol, parfois séparés par un muret des autres véhicules. Mais, en pratique, cela s’avère stressant pour les deux roues. Déplacer ensemble le plus fragile (vélo) et le plus gros (bus) crée du stress pour le premier lorsque le second tente de le dépasser, voire lorsque ce dernier doit reculer en prévision d’un arrêt. Dans certaines avenues, la voie réservée aux bus n’est signalée que par de la peinture sur la chaussée. Une aubaine pour les bus touristiques qui s’arrêtent régulièrement (comme le boulevard des Italiens), obligeant les cyclistes à se déplacer sur les voies empruntées par les automobilistes et donc à se mettre encore plus en danger. Enfin, le couloir de bus est également partagé avec des taxis qui se montrent moins patients et compréhensifs que les chauffeurs de bus de la RATP et n’hésitent pas à klaxonner au cycliste trop confiant…