les discussions « avancent bien et surtout vite », assure l’écologiste Sandra Regol
Après l’accord de principe sur la création d’un « nouveau front populaire », les partis de gauche ont entamé des négociations en vue d’élections législatives anticipées.
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Discussions entre les différents partis de gauche réunis au sein du Front populaire en vue des élections législatives anticipées « progressent bien et surtout ils progressent vite »a assuré jeudi 13 juin sur franceinfo Sandra Regol, députée sortante Écologistes-EELV du Bas-Rhin, candidate à sa réélection.
« En quatre jours, nos partis ont trouvé un accord et des pistes de travail », précise Sandra Regol. Elle rappelle que dans ces discussions, « Nous faisons le gros du travail relativement rapidement, et puis les petits détails, les deux ou trois finitions finales, prennent un peu plus de temps ».
Sandra Regol relativise les désaccords entre les parties, qui ont nécessité une suspension des discussions jeudi midi. Elle souligne que « on parle beaucoup en marge d’une négociation pour essayer de faire monter un peu l’enjeu d’un côté ou de l’autre ». Mais elle entend souligner « réalité » réunions. « Cela fait quatre jours qu’ils travaillent, avancent. Il y a des moments où c’est un peu plus gai que d’autres, un peu moins tendu ou un peu plus tendu ». L’écologiste note que désormais, « c’est beaucoup plus détendu ». Selon elle, il y a « juste un désaccord sur la façon dont nous délimitons les bas niveaux d’eau ». Les moments de tension créent « partie d’une négociation ».
« Nos partis sont habitués à faire campagne les uns contre les autres. Là, on fait l’impossible, c’est-à-dire qu’on avance ensemble.
Sandra Regol, députée Écologiste-EELVsur franceinfo
AAprès la déclaration de Jean-Luc Mélenchon mercredi, qui s’est dit « capable » être Premier ministre, Sandra Revol souligne que le leader des Insoumis ne veut pas « pas de phagocyte » débat. « Vous aurez remarqué qu’il ne s’est pas particulièrement mis en avant durant cette période », rappelle l’écologiste. A 20 heures sur France 2, Jean-Luc Mélenchon disait : « Bien sûr qu’il en était capable, mais il ne pensait pas que c’était urgent maintenant ». « Il ne me semble pas que cela se soit particulièrement imposé ou ait englouti le débat. » Sandra Revol ajoute qu’au sein du Front populaire, il y a « l’embarras du choix d’avoir une personne capable de mener à bien notre projet ».