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Les dirigeants républicains exigent la démission d’Eric Ciotti lors d’un meeting cet après-midi

Les dirigeants républicains exigent la démission d’Eric Ciotti lors d’un meeting cet après-midi

Eric Ciotti (LR) bouleverse la droite en proposant une alliance avec le RN. Deux jours après la dissolution de l’Assemblée et la convocation d’élections législatives anticipées, Eric Ciotti a défendu mardi un accord avec le RN au risque de l’implosion des Républicains. « Il faut servir le pays qui est en danger. (…) Les LR sont trop faibles pour s’opposer aux deux blocs les plus dangereux (le Front populaire de gauche et le bloc macroniste, ndlr). Il nous faut une alliance tout en restant nous-mêmes», a déclaré Eric Ciotti sur TF1 ce mardi à 13 heures. Les principaux dirigeants de son parti, les Républicains, s’y opposent fermement, réclamant sa démission et son exclusion, comme l’a exprimé Xavier Bertrand.

Jordan Bardella dit investir « des dizaines » de « candidats LR », « y compris les titulaires ». Sur le plateau du JT de 20 heures de France 2, Jordan Bardella a déclaré vouloir œuvrer à une « majorité réparatrice ». « J’ai lancé un appel à toutes les formations politiques patriotiques » et « je suis ravi qu’Eric Ciotti ait répondu favorablement », s’est félicité le président du RN, affirmant avoir « évidemment échangé » avec le patron de LR et « continuer de le faire dans le heures à venir, et probablement un peu plus tard dans la nuit ». Il a confirmé qu’il y aura un accord avec Les Républicains : « un certain nombre de députés LR sortants ou investis seront soutenus par le RN ».

Marion Maréchal déplore « un changement de position » du RN qui « refuse » l’accord. Marion Maréchal, tête de liste Reconquête ! aux élections européennes, a annoncé ce mardi dans un communiqué que le Rassemblement national refusait un accord qui semblait proche d’être conclu entre les deux partis d’extrême droite. « Alors que nous étions sur le point de finaliser un accord prévoyant la représentation des 1,4 million d’électeurs de la Reconquête ! Aux élections européennes en coalition législative, Jordan Bardella m’a fait part cet après-midi d’un changement de position et d’un refus du RN du principe même d’un accord », écrit Marion Maréchal.

Emmanuel Macron exclut de démissionner « quel que soit le résultat ». Emmanuel Macron a exclu de démissionner « quel que soit le résultat » des élections législatives anticipées convoquées après la défaite de son camp aux élections européennes, dans un entretien publié mardi par le Figaro Magazine. Interrogé sur le risque que le Rassemblement national, en cas de victoire, demande sa démission, le chef de l’Etat a écarté cette hypothèse selon l’hebdomadaire. « Ce n’est pas le RN qui rédige la Constitution, ni l’esprit de celle-ci. Les institutions sont claires, la place du président, quel que soit le résultat, est claire aussi. C’est un intangible pour moi », a-t-il répondu.

« Je dis oui au Front populaire », assure Carole Delga. Au lendemain de l’appel des patrons des partis de gauche à former un nouveau « Front populaire », la présidente socialiste d’Occitanie Carole Delga a déclaré qu’elle y était favorable. « Face au danger de l’extrême droite, Macron met la France en danger », a-t-elle écrit sur X (ex-Twitter). « Je dis oui au Front populaire qui change la vie des gens par l’action. Un Front populaire ouvert et le plus large possible. J’y prendrai pleinement ma part avec ce que je suis : une femme libre, socialiste, qui n’a jamais cédé ni aux sirènes macronistes, ni aux sirènes mélenchonistes. L’histoire nous regarde : j’appelle chacun à relever le défi. »

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