Les deux rugbymen français accusés de viol reviennent à Mendoza pour leur inculpation

Menottés, vêtus d’un jean et d’une veste, Auradou et Jégou sont arrivés à Mendoza après plus de 1.000 km depuis Buenos Aires à bord de deux 4×4 de la police. Sous les flashs des photographes, les deux véhicules ont pénétré sous haute protection dans l’enceinte de l’unité pénitentiaire de transit, où les joueurs du XV de France ont passé la nuit de jeudi à vendredi.

Pour leur avocat Rafael Cuneo Libarona, la priorité aujourd’hui est d’obtenir leur assignation à résidence. « Ils peuvent très bien vivre ici, à un kilomètre, avec un tuteur.il soutient. « Ils ne vont pas s’échapper parce que leurs passeports ont été laissés à la justice, parce qu’ils n’ont pas d’argent, parce qu’ils ne parlent pas espagnol, parce que tout le monde les reconnaît parce qu’ils sont très grands. Nous voulons donc obtenir une mesure de restriction moins invasive que la prison en les mettant dans une maison à Mendoza ».

« C’est le premier cas de viol de ma carrière. Je l’ai accepté parce que je leur fais confiance. »

Rafael Cuneo Libarona, avocat des deux Français

à franceinfo

Aujourd’hui, les Français seront formellement inculpés et devront se soumettre à un test ADN, à une évaluation psychiatrique, ainsi qu’à des examens médicaux et toxicologiques. Le procureur décidera dans dix jours s’ils seront assignés à résidence ou incarcérés.