« Les deux nuits les plus froides » sont attendues « lundi et mardi », prévient le vice-président de la FNSEA
Les agriculteurs craignent les effets du gel sur leurs cultures, la vague de froid touchant une grande partie de la France.
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« Evidemment, lorsqu’il y a un impact de gel comme il a pu y en avoir dans le Var, dans le Vaucluse ou dans d’autres régions de France, cela fait perdre la totalité de la récolte »explique samedi 20 avril sur franceinfo Jérôme Volle, vice-président de la FNSEA et vigneron en Ardèche, alors qu’une forte vague de froid touche une grande partie de la France, faisant craindre aux vignerons et arboriculteurs les effets du gel sur leurs cultures.
« Nous avions déjà pas mal de fleurs sur les arbres fruitiers, même déjà la composition des fruits, et sur les vignes nous répandions déjà des feuilles », indique Jérôme Volle. Avec le gel, « le bourgeon devient noir, et à partir de là, il y a une nouvelle pousse et la nouvelle pousse ne donne pas de fruits. C’est donc en fait le travail d’une année entière qui vient d’être déroulé en quelques minutes« , explique le vigneron.
« L’impact est peut-être moins important qu’en 2021, sachant que nous n’avons pas encore connu les deux nuits les plus froides, lundi et mardi », analyse le vigneron. Mais selon lui, il y a « un vrai problème » pour les agriculteurs, car malgré les outils déployés pour lutter contre le gel, les investissements sont lourds, et «équiper tous les vignobles, c’est presque impossible économiquement». Et avec la multiplication des épisodes de gel ces dernières années « le niveau des assurances baisse et les viticulteurs ou arboriculteurs se démobilisent »il ajoute.