les deux activistes risquent jusqu’à 10 ans de prison
La justice prendra le relais de l’indignation d’un côté et d’une condamnation minimale de l’autre.
Les deux militants écologistes de Food Riposte qui, le 10 février, ont arrosé de soupe le tableau « Printemps » de Claude Monet au Musée des Beaux-Arts de Lyon, seront jugés le 21 mai.
Selon la Tribune de Lyon, les jeunes femmes seront poursuivies pour dégradation de biens culturels en réunion. Ils risquent jusqu’à 10 ans de prison.
Le tableau, contrairement au cadre, n’avait pas été endommagé par le jet de soupe. Un expert est intervenu pour s’en assurer, car les équipes du musée de Lyon craignaient que du liquide ne s’infiltre entre le verre et la toile.
Cette action Food Response, qui fait suite à Dernière Rénovation, a suscité un débat sur sa légitimité au sein de la majorité de Grégory Doucet.
La députée à la Culture Nathalie Perrin-Gilbert, dont le divorce avec les écologistes se rapproche de plus en plus, a immédiatement dénoncé le lancer de soupe et donné des nouvelles de l’expertise. C’est à son initiative que la plainte a été déposée, amenant désormais la justice à rattraper les deux militants. « Face à l’urgence climatique, l’inquiétude est légitime »a réagi le maire de Lyon.
Le dernier conseil municipal a également été mouvementé, le NPG rappelant à l’ordre un élu qui faisait de l’humour sur cet épisode, déclenchant la colère de la maire du 1er arrondissement Yasmine Bouagga.
💬 « Ce printemps sera le seul qui nous restera si nous ne réagissons pas. Que peindront nos futurs artistes ? À quoi rêverons-nous s’il n’y a plus de printemps ?
scandaient Ilona et Sophie, citoyennes impliquées dans la campagne Food Response. (2) pic.twitter.com/bg4UNnejFF– Riposte Alimentaire (@riposte_alim) 10 février 2024
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