Ils s’opposent à l’idée de la mairie de Paris de remplacer les anneaux par une autre structure censée rester suspendue jusqu’aux JO de Los Angeles en 2028.
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Remettre les anneaux olympiques sur la Tour Eiffel est la « transformer en panneau publicitaire »dénonce, vendredi 27 septembre sur franceinfo, Olivier Berthelot-Eiffel, arrière-arrière-arrière-petit-fils du célèbre ingénieur et président de l’Association des descendants de Gustave Eiffel (ADGE). Le symbole de l’Olympisme accroché à la Dame de fer pour les Jeux de Paris 2024 a finalement été démonté dans la nuit de jeudi à vendredi. Une autre structure, plus légère et plus résistante, doit y être installée pour y rester jusqu’aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028.
«Ça ne respecte pas le travail»déplore Olivier Berthelot-Eiffel. Lui et les autres descendants de Gustave Eiffel ont le sentiment de bien faire « don au CIO de ce support publicitaire qui est mondial ». « Nous sommes légitimes en tant que titulaires de droits moraux sur la préservation du monument en tant que tel »souligne le président de l’ADGE.
Olivier Berthelot-Eiffel exprime des doutes sur le remplacement de « des anneaux qui ont vécu les Jeux »qu’il faut fondre, « par une sorte d’ersatz qu’on met sur la Tour Eiffel ». La Dame de Fer n’est pas classée, mais inscrite aux monuments historiques. « La protection est essentiellement la même »explique le descendant de Gustave Eiffel. « On ne peut pas mettre de publicité sur un monument historique sans le démolir »il se souvient.
L’ADGE affirme avoir envoyé un courrier à la maire de Paris, Anne Hidalgo, pour la rencontrer et évoquer la situation des anneaux olympiques. « Nous n’avons pas eu de réponse, mais la porte reste ouverte »affirme Olivier Berthelot-Eiffel qui s’interdit « un peu de polémique »précisant que l’association a « J’ai toujours eu de bonnes relations » avec la mairie de Paris.