Les 185 kilomètres de parcours olympiques et paralympiques doivent être définitivement retirés du paysage francilien cette semaine.
C’est la fin de la route pour les voies olympiques et paralympiques, installées sur plus de 185 kilomètres de routes et autoroutes du 15 juillet au 11 septembre. Destinées à permettre le transport des athlètes et la circulation des véhicules accrédités – délégations officielles, véhicules de secours, transports en commun… – à l’occasion de Paris 2024, elles doivent être définitivement désactivées et retirées ce mercredi soir, pour retrouver leur aspect initial jeudi.
A4, A12, A13… Une partie des routes olympiques ont déjà été rouvertes à tous les automobilistes ce lundi, mais toutes n’étaient pas désactivées jusqu’à présent : « Sur l’autoroute A1, la route nationale N13 et les boulevards périphérique et circulaire (La Défense), les voies réservées resteront actives jusqu’au 11 septembre »précise Sytadin, le site spécialisé du service des routes de la région Île-de-France. Toutes les routes, y compris celles-ci, seront donc « accessible sans restriction particulière » à partir de jeudi. Bonne nouvelle pour tous les automobilistes qui ont été mis à l’écart pendant les Jeux.
Au total, une vingtaine de communes franciliennes avaient été sollicitées pour jouer le jeu, dont Paris, avec la partie nord du périphérique et une grande partie de son hypercentre, mais aussi Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, où se trouvent le Stade de France et l’aéroport du Bourget. Même chose dans le quartier d’affaires de La Défense, où les villes de Nanterre, Puteaux et Courbevoie avaient également accueilli favorablement ces voies réservées.
Outre les trois quarts du périphérique parisien, ce réseau privatisé comprenait également des tronçons importants de l’A1 entre l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et la porte de la Chapelle, au nord de la capitale, ainsi que l’A86, l’A4, l’A12, l’A13 et la N13, à hauteur de la porte Maillot, à l’ouest de Paris. Il en va de même pour les tracés olympiques et paralympiques concentrés autour des sites de compétition. À Paris, ils étaient notamment situés sur le boulevard de Bercy, l’avenue de la Porte de la Chapelle, le quai des Tuileries, le cours Albert Ier et les avenues Marceau et de la Grande-Armée, autour de l’Arc de Triomphe.
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Des voies réservées laissées en « héritage » ?
Mais si les itinéraires olympiques et paralympiques sont sur le point de disparaître, certains élus locaux réclament toujours leur maintien en place. Interrogée à ce sujet, la DiRIF (Direction des Routes d’Île-de-France) souligne que certains d’entre eux « devrait être rendu permanent sur l’A1 et l’A13 après les Jeux de 2025 » pour les bus, les taxis, les véhicules d’urgence et le covoiturage. Objectif : « améliorer les temps de trajet » de ces moyens de transport et encourager le covoiturage. A la clé, jusqu’à 135 euros d’amende pour les contrevenants.
La même démarche a été adoptée pour le périphérique parisien, sur lequel devait rester le tracé olympique, comme l’avait annoncé la maire de Paris, Anne Hidalgo. « héritage ». Dès 2023, les élus de la majorité municipale avaient largement communiqué sur ce projet, promettant de le mettre en œuvre « dès que les Jeux olympiques seront terminés ». Un point, tout comme celui de l’abaissement de la vitesse à 50km/h sur cet axe majeur, qui fait toujours polémique, alors que la maire parisienne est accusée d’avoir pris cette décision seule.
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