Une alliance hétéroclite d’élus RN, LR, socialistes et communistes a fait voter un amendement qui supprime l’augmentation du malus automobile pour l’achat des voitures diesel ou essence les plus polluantes, en fonction de leurs émissions carbone ou de leur poids. , l’une des rares dispositions à portée écologique du projet de budget pour 2025. Ses détracteurs ont dénoncé une mesure qui, selon eux, pénaliserait notamment les ménages des zones rurales ou de montagne, où des modèles de voitures plus lourds, donc plus polluants, seraient être essentiel. Sa suppression élimine également les revenus attendus, qui étaient de 300 millions d’euros.
En fait, presque tous les véhicules thermiques devaient être concernés, certains voyant le malus s’alourdir quand d’autres le sont pour la première fois. Pour une Clio, cela reviendrait à augmenter son prix de 150 euros. Longtemps épargnés, les véhicules hybrides ont eux aussi dû passer à la caisse, en raison de la révision des critères sur le malus de poids et les émissions réelles de ce moteur.
En revanche, les députés ont maintenu, malgré les tentatives de suppression des élus de droite et d’extrême droite, l’augmentation de la TVA sur les chaudières à gaz, pour la porter à 20% contre 5,5% actuellement. Cette mesure traduit en droit français une directive européenne qui interdit des mesures plus favorables aux énergies fossiles. Ses opposants affirment que 330 000 foyers installent de telles chaudières chaque année et que la taxe augmentera le prix d’une chaudière de 5 000 euros d’environ 750 euros.