Les députés suppriment l’augmentation de la taxe sur l’électricité en commission
Initialement prévu dans le projet de loi de Budget 2025, l’article prévoyant la possibilité de donner au gouvernement la possibilité de taxer l’électricité à un niveau plus élevé avant l’inflation, a été supprimé par les députés de la commission des Finances ce jeudi.
Bonne nouvelle pour les Français. Les députés de la commission des Finances ont supprimé jeudi un article du projet de loi de finances 2025, qui prévoyait de donner au gouvernement la possibilité de taxer l’électricité à un niveau supérieur à celui de la période précédant la crise énergétique.
D’un seul vote, les députés ont adopté deux amendements de suppression, l’un présenté par le Rassemblement national, le second présenté puis retiré par la Droite républicaine, avant d’être repris par le président de la commission des Finances Éric Coquerel (LFI).
Néanmoins, le projet fiscal, pour lequel le gouvernement espère lever 3 milliards d’euros, sera cependant examiné avec attention dans l’hémicycle, où les députés partiront de la copie initiale du gouvernement.
Une réduction de 9% pour le bouclier tarifaire
Bercy, qui envisage de mettre fin au bouclier tarifaire mis en place pendant la crise inflationniste, promet à terme une baisse du prix de 9% « pour les ménages au tarif réglementé de vente (TRV) ou les contrats indexés sur ce tarif », selon une source au ministère, en raison de la réduction du coût de l’énergie.
Dans son amendement, la Droite républicaine a invité le gouvernement à « abandonner » son projet d’augmentation des impôts et à « travailler à un effort plus important de réduction des dépenses publiques », rappelant dans ses rangs son soutien au Premier ministre Michel Barnier, « dans son effort de réduction des dépenses publiques ». pour redresser les finances publiques ».
Mais lors des débats en commission, la députée Véronique Louwagie a annoncé le retrait de son amendement, disant attendre « plus de détails d’ici la session », et envisageant de faire référence à d’autres amendements équivalant à plafonner la hausse de la taxe.
Le député Aurélien Le Coq (LFI) a dénoncé une hausse « insupportable » et « insoutenable », alors que « douze millions » de Français vivent dans une « précarité énergétique ». Le député Jean-Philippe Tanguy (RN) a pour sa part déploré une fiscalité des plus « injustes », qui frappe « plus durement les classes populaires et les classes moyennes » que les plus favorisés.