Les députés suppriment la possibilité donnée à un tiers d’administrer la substance mortelle
Les débats ont été serrés, un seul vote a fait la différence sur cette mesure.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les députés ont voté jeudi 6 juin l’article 5 du projet de loi dédié à la fin de vie, mais en supprimant la possibilité donnée à un tiers d’administrer la substance mortelle, a constaté franceinfo.
Si un patient condamné, souffrant et lucide et autorisé à être aidé à mourir, ne peut physiquement s’administrer le produit mortel, le texte initial prévoyait qu’une autre personne le lui administrait, soit un infirmier, soit un médecin. bénévole, qu’il s’agisse d’un tiers volontaire, d’une épouse, d’un fils, d’un père ou même d’un ami.
Par une voix, 43 contre 42, et après de longs débats, les députés ont donc supprimé cette disposition de l’article. Un nouveau débat peut encore avoir lieu dans l’hémicycle sur le sujet lors de l’examen des prochains articles de ce projet de loi.