Après les élections législatives anticipées, l’ancienne majorité présidentielle ne dispose plus de majorité relative et cherche à former des alliances avec d’autres groupes pour gouverner.
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Mardi 30 juillet, les députés d’Ensemble pour la République (EPR) débattront d’un texte destiné à servir « dialogue de base » avec d’autres forces politiques, en vue d’une éventuelle coalition à l’Assemblée nationale. « pacte d’action pour les Français »L’idée lancée par le nouveau président du groupe parlementaire Gabriel Attal, regroupe une série de propositions autour de six thématiques : « défendre nos valeurs et nos institutions », « pouvoir d’achat, travail et logement », « préserver notre planète », « plus d’autorité et plus de sécurité », « Des services publics renforcés » Et « plus de souveraineté (…) en investissant dans l’avenir ».
Ce texte prévoit de mettre en œuvre ces propositions « en respectant trois principes essentiels : la responsabilité budgétaire, l’inscription de la France dans le projet européen et l’indispensable lutte contre le changement climatique. » Le plan soulève également des sujets de discussion « possible » avec d’autres groupes politiques, de droite ou de gauche, comme le « un durcissement plus marqué de la politique criminelle », « taxation des bénéfices ou des loyers indus », « nouveaux efforts pour soutenir l’attractivité de la profession d’enseignant », « renforcer la présence des salariés dans les conseils d’administration des grandes entreprises » ou « l’instauration de quotas d’infirmières par patient dans les services hospitaliers ».
A l’issue des législatives anticipées, l’ancienne majorité présidentielle ne dispose plus de majorité relative et cherche à nouer des alliances avec d’autres formations pour gouverner. Selon l’entourage de Gabriel Attal, ce projet de texte a vocation à être enrichi par la réunion du groupe, puis par des discussions avec les autres groupes de l’ancienne majorité, Horizons et Modem.