les départements où l'épidémie progresse le plus en urgence
Les nouvelles les plus importantes de la journée

les départements où l’épidémie progresse le plus en urgence

les départements où l’épidémie progresse le plus en urgence

C’est la tradition de l’automne depuis 2020. Le retour de l’intérêt pour le Covid alors que les nez se mettent à couler, les gorges à se gratter et la fièvre à envahir les corps, au rythme du retour des virus. La semaine dernière, l’Assurance maladie avait alerté sur une hausse du Covid dans les semaines à venir, tirée principalement par les adultes et les plus de 65 ans.

Sauf que cette poussée du Covid sera plus difficile à mesurer que les années précédentes puisque les données de laboratoire ne sont plus disponibles sur Santé Publique France. Le système « SI-DEP » est interrompu, et en attendant le futur système (Laboé-SI), il n’y aura plus d’indicateur d’activité de dépistage du COVID-19 en provenance des laboratoires.

Seules l’activité de SOS Médecins et les visites aux urgences pour cause de Covid-19 restent disponibles. Dans son bulletin hebdomadaire traditionnel, Santé Publique France constate une diminution des indicateurs syndromiques en ville et à l’hôpital par rapport à la semaine précédente, une stabilisation des indicateurs virologiques à l’hôpital, mais une détection du SARS-CoV-2 dans les eaux usées sur la hausse, premier signe indiquant une possible augmentation des cas dans les semaines à venir.

Entre la dernière semaine de septembre et la première semaine d’octobre, l’augmentation de la charge Covid sur les urgences hospitalières n’est pas évidente à l’échelle nationale, comme vous pouvez le constater sur la carte ci-dessous.

Si certains départements enregistrent une augmentation flagrante de la part du Covid dans les activités d’urgence, comme la Haute-Marne ou la Nièvre, plus de la moitié des départements enregistrent une baisse de la part du Covid dans les activités d’urgence. Au niveau national, la part du Covid dans les urgences passe de 1,12% à 1,04%.

Durant la semaine du 2 au 8 octobre, on constate que dans les départements de l’Est de la France, la part des cas de Covid dans les visites aux urgences hospitalières est plus élevée que dans l’ouest du pays. Seuls 5 départements enregistrent une part de Covid qui représente plus de 2% des passages aux urgences : Ardèche, Creuse, Meurthe-et-Moselle, Haute-Saône et Saône-et-Loire. Le Rhône est à 0,96%, Paris à 0,29%, le Nord à 0,63%, les Bouches-du-Rhône à 0,68% et la Gironde à 0,66%.

Une légère résurgence du Covid-19 qui intervient quelques jours avant le début de la campagne de vaccination hivernale, qui combine grippe et Covid-19, et qui débute le 15 octobre. Public cible : personnes âgées de 65 ans et plus, ainsi que les publics vulnérables . Chacun est censé avoir reçu un courrier de l’Assurance Maladie l’invitant à se faire vacciner. L’hiver dernier, 30,2 % des 65 ans et plus étaient vaccinés contre le Covid-19, dont 36 % des plus de 75 ans.

Quitter la version mobile