Les débats sur le budget 2025 suspendus à l’Assemblée nationale, avant une reprise prévue début novembre
A la clôture de la séance, à minuit, il restait encore 1.500 amendements à examiner sur la partie « recettes » du texte. Cela aurait dû en principe faire l’objet d’un vote final mardi.
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Non 49.3 à ce stade, pas de vote formel mardi. Après six jours d’échanges houleux sur le volet « recettes » du budget 2025, les députés ont finalement interrompu leurs débats, dans la soirée du samedi 26 octobre, sans en avoir achevé l’examen. A la clôture de la séance à minuit, il restait encore plus de 1.500 amendements à examiner sur cette première partie du texte, qui aurait en principe dû faire l’objet d’un vote final mardi.
Les débats devraient reprendre le 5 novembre, soitaprès l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) prévu la semaine prochaine. Le calendrier précis sera débattu mardi matin lors de la conférence des présidents, « avec le gouvernement », Et « nous pourrons voir comment tout cela peut être envisagé »a déclaré depuis la tribune la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet. « Il appartiendra au gouvernement de déterminer les conditions dans lesquelles la suite de l’examen de la première partie sera inscrite à l’ordre du jour »a-t-elle précisé.
En six jours, les députés ont « adopté près de 40 milliards d’euros d’impôts supplémentaires » qui s’ajoutent aux « 30 milliards de la copie initiale du gouvernement »a déploré le député macroniste Charles Sitzenstuhl. « Il est vraiment temps que tout cela s’arrête. »a-t-il ajouté, fustigeant un « délire fiscal ». « La coalition gouvernementale est sombre » euh « il n’y a même pas de bateaux pour ceux qui restent, (…), je suis vraiment désolé pour notre pays »a lancé le leader du RN dans cette bataille budgétaire, Jean-Philippe Tanguy.
Samedi, comme les jours précédents, le gouvernement a effectivement subi une série de revers. La gauche a ainsi adopté un impôt exceptionnel de 10 % sur les dividendes distribués par les sociétés du CAC40. Les députés ont étendu les prêts immobiliers à taux zéro à l’ensemble du territoire, pour les biens neufs (comme le propose le gouvernement), mais aussi pour les biens anciens.
Ils ont également pérennisé la contribution exceptionnelle demandée aux entreprises de fret maritime, plafonné à 500 millions d’euros la niche fiscale dont bénéficie ce secteur, approuvé le rétablissement progressif de la CVAE (Contribution sur la valeur ajoutée des entreprises), et supprimé l’augmentation prévue. dans le « malus » pour les voitures essence et diesel.