Les dash cams sont-elles vraiment utiles en cas d’accident ?

Les caméras embarquées peuvent être positionnées aussi bien à l’avant qu’à l’arrière d’une voiture, mais aussi d’une moto ou d’un vélo, à condition de ne pas gêner la visibilité du conducteur. On voit aussi de plus en plus de cyclistes poster des vidéos sur Internet pour montrer l’incivilité des usagers de la route. Mais attention : Pour respecter la vie privée des personnes et leur droit à l’image, les vidéos publiées sur les réseaux sociaux doivent flouter les visages.

Les caméras embarquées deviennent de plus en plus populaires etIl est possible de les trouver à des prix parfois très attractifs : 40 euros, et à l’inverse, beaucoup moins attractifs : 500 euros. Et c’est de là que viennent leurs limites : Une dash cam n’a d’intérêt juridique que si les vidéos sont exploitables, c’est-à-dire que la qualité des enregistrements (résolution minimale de 1920 x 1080 pixels), les conditions d’éclairage et l’angle de la caméra permettent de déterminer clairement la responsabilité de l’accidentIl faut également noter que l’usage de caméras embarquées reste assez marginal en France par rapport aux Etats-Unis. Il subsiste donc une certaine incertitude vis-à-vis des compagnies d’assurance et de la justice, notamment en cas de dommages corporels. Dans ce cas, les forces de l’ordre enquêtent toujours.