Les craintes des PME et TPE après le succès du Nouveau Front Populaire
La coalition de gauche arrivée en tête dimanche aux élections législatives propose dans son programme un salaire minimum de 1.600 euros net. Une mesure dénoncée par les patrons de PME et de micro-entreprises.
Une mesure qui n’est pas du goût de tout le monde. Ce dimanche 7 juillet, le Nouveau Front populaire a remporté le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale. Dans son programme, la coalition de gauche propose d’augmenter le salaire minimum à 1 600 euros net.
Une proposition plutôt bien accueillie par les salariés, à l’image de Samir Benchouikha, pomiculteur de profession : « cette augmentation peut vraiment aider à payer le loyer. On peut gagner plus d’argent à la fin du mois », se réjouit-il sur CNEWS.
Mais face à l’instabilité politique et économique, cette mesure inquiète les petites et moyennes entreprises. « On embauche beaucoup plus cher aujourd’hui, mais on ne peut pas embaucher plus et payer plus si on n’a pas de revenus supplémentaires derrière », explique à CNEWS, Bernard Cohen-Hadad, président du think tank Etienne Marcel.
Aux yeux des patrons de PME et TPE, cette mesure est utopique et fragilise l’économie du pays. Il faut cependant rappeler que sans majorité absolue, le Nouveau Front populaire aura pour l’instant du mal à imposer l’intégralité de son programme.