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Les couteaux de poche, nouvelles cibles de la justice


CONTROLE – Face à de nombreuses attaques au couteau, les autorités ont décidé d’agir plus fermement, au risque de criminaliser le port de canifs traditionnels.

L’arme fait-elle le meurtrier ? La question, jamais vraiment résolue, a toujours passionné les juristes. Mais à en croire certains représentants de l’Etat aujourd’hui, avoir un Laguiole, un Nontron ou une œuvre de coutelier d’art dans sa poche fait désormais de son propriétaire un criminel en puissance. Ni plus, ni moins. Comment en est-on arrivé là ?

La loi française interdit clairement le port de tout couteau, considéré comme une arme blanche de catégorie D, au même titre que les haches, les machettes, les poignards de combat, les matraques télescopiques, les bombes lacrymogènes ou les coups-de-poing américains. Mais la jurisprudence des tribunaux était jusqu’à présent un peu plus souple et considérait avec une certaine bienveillance ces couteaux qui font partie des traditions régionales et paysannes. En clair, tout dépendait du contexte, de leur utilisation et de la tolérance des forces de l’ordre. Et des poursuites pénales lancées contre les randonneurs, les chasseurs,…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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