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les coups de coeur et coups de coeur de notre envoyé spécial

Après la victoire des Franciliens sur les Béarnais (24-15), découvrez ce qui a retenu l’attention de notre journaliste présent au stade Abbé-Deschamps.

Envoyé spécial à Auxerre

FAVORIS

La course est toujours vivante

La pression était maximale pour le Racing. Avant ce 25e Aujourd’hui, les joueurs des Hauts-de-Seine étaient sixièmes, au bord du précipice. Mais face à des Palois rivaux directs (7e), ils ont pu répondre présents pour leur deuxième déménagement au stade Abbé-Deschamps d’Auxerre (après leur défaite contre Bayonne), leur Arena étant actuellement transformée en piscine aquatique pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Sans être brillants (et mauvais dans leur jeu au pied), Gaël Fickou et ses coéquipiers ont su se montrer efficaces et réalistes en première mi-temps, inscrivant trois essais à chacune de leurs incursions dans les 22 m adverses. La Section, KO debout, ne s’en est jamais remise. Devant près de 11 300 spectateurs et après trois défaites consécutives en Top 14, l’équipe de Stuart Lancaster avance (24-15) et conforte sa place dans le top 6, en attendant les résultats de ses rivaux directs, et avant le déplacement. pour le dernier jour à La Rochelle. Pour Pau en revanche, les espoirs de qualification se sont sûrement envolés à Auxerre, avant même de recevoir Perpignan la semaine prochaine.

Camille Chat, le héros local

Il l’avait reconnu avant que ces deux matches ne délocalisent sur ses terres. Pour Camille Chat, originaire de l’Yonne, jouer à l’Abbé-Deschamps, c’était « C’est comme jouer au Stade de France ». Devant l’idole locale Guy Roux, qui a donné le coup d’envoi du match, le nom du talonneur du Racing était régulièrement scandé par le public de l’Abbé-Deschamps. Et Camille Chat s’est montré à la hauteur sur le terrain. Débordant d’activité et de colère comme d’habitude. Surtout, il a inscrit le deuxième essai de son équipe face à Pau, en force, proche d’un groupe. À la grande joie du public icaunais. Un doublé pour lui, sur son terrain, devant ses proches, puisqu’il avait déjà marqué contre l’Aviron Bayonnais, en conclusion d’un groupe de pénétration puissant. Soyez à la hauteur de l’événement. Quand il est sorti à 55 anse minute, il a reçu une longue ovation. Bien mérité. Et une nouvelle salve d’applaudissements retentit à son retour sur le terrain à 69 ans.e minute.

La puissance retrouvée du Ciel et Blanc

En plein doute, le Racing 92 restait sur trois défaites consécutives en Top 14 avant de défier Pau. Trois sorties ratées qui avaient plongé le club d’Altosequan dans un profond doute. Avec la crainte de rater les phases finales pour la première fois depuis son retour dans l’élite en 2009-2010. Et ce samedi, les Ciel et Blanc se sont retrouvés sur l’une des bases de ce sport : le combat. En défense, dans les rucks, les joueurs de Stuart Lancaster ont montré leur puissance et ont mis les Béarnais sous l’extinction. Dominée devant, et dans presque tous les domaines d’affrontement, la Section a subi la loi des « gros canons » franciliens, comme l’a constaté Trevor Nyakane. Solide sinon flamboyant.

COUPS DE GRIFFES

Les Palois pas là

La Section Paloise a eu l’occasion d’écrire son histoire ce samedi. Et de faire un grand pas vers une première qualification historique pour les phases finales du Top 14. C’est un échec. En manque d’inspiration et d’avantage, Pau s’est logiquement incliné face à une équipe du Racing qui était loin d’être archi-dominante. Mais les Béarnais, dominés physiquement, peuvent s’en vouloir. En première mi-temps, ils se sont souvent retrouvés sans solutions offensivement. Recul même quand ils avaient le ballon. Ils ont ensuite raté l’occasion de revenir (un peu) au score en se voyant refuser un essai (38e).e). Trop de gaspillage, trop peu d’initiative. L’essai en fin de match du Palois Hamonou (78e) n’a rien changé. Car au final, un 11er défaite en 13 déplacements cette saison. Beaucoup trop pour essayer de voir plus haut.

Et tout est tombé dans un rythme faussement lent…

Forcément, quand on mène 24-3 à la pause, on peut se dire que l’affaire est réglée. Mais avec le Racing, il faut toujours se méfier du moins bien, du relâchement coupable. Au retour des vestiaires, Henry Chavancy et ses coéquipiers ont d’abord concédé un essai en corner de Desperes (50e).e). Puis ils gaspillèrent plusieurs munitions, notamment cette tentative refusée à Tuisova, pour une avance préliminaire de Fickou (52e). Le jeu s’est alors, lentement mais sûrement, enlisé dans un faux rythme. Où les Franciliens n’ont pas été incapables d’achever la bête blessée. Et où les Béarnais n’ont pas su forcer leur destin. Pour un joyeux festival d’erreurs de mains et d’approximations en tout genre. On était loin de l’intensité de la phénoménale finale de Champions Cup entre Toulouse et Leinster…

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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