DÉCRYPTION – L’offre du premier, qui a convaincu certains créanciers du groupe, semble avoir l’avantage. Mais le milliardaire tchèque n’a pas dit son dernier mot.
Le jeu de poker menteur pour sauver Atos entre dans sa phase décisive. Près de cinq mois après l’ouverture d’une procédure de conciliation pour apurer les 5 milliards d’euros de dette qui l’étouffent et lui donner un nouvel élan, le groupe informatique entre dans la dernière ligne droite pour le choix d’un repreneur.
Il y a un mois, Atos a reçu trois offres : celle du milliardaire Daniel Kretinsky, associé au fonds Attestor ; l’autre de l’entrepreneur David Layani, en consortium avec Walter Butler et Econocom ; le dernier d’un groupe de créanciers détenant une bonne partie de la dette. Depuis, la bataille d’influence fait rage entre les prétendants, chacun redoublant de manœuvres pour rallier des soutiens.
Layani en avance
Atos a fixé au vendredi 31 mai, à minuit, la date limite de soumission des offres finales. « Ce délai pourrait être rallongé de quelques heures, voire d’un jour ou deux, pour permettre aux candidats de compléter leur offre. »confient plusieurs protagonistes…
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