Sur les questions environnementales, le gouvernement veut faire des économies à tous les niveaux : taxation des voitures thermiques, du secteur aérien ou des chaudières à gaz, mais baisse des aides aux voitures électriques et à l’isolation des logements.
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Le gouvernement a donc présenté jeudi 11 octobre son projet de budget pour 2025. Le projet de loi de finances prévoit un effort budgétaire sans précédent de 60 milliards d’euros, répartis entre 40 milliards de réductions de dépenses et 20 milliards de recettes. Sur le volet environnemental du budget, des contradictions demeurent.
Le gouvernement s’attaque d’une part aux voitures thermiques polluantes, avec le durcissement des malus à l’achat pour toucher la quasi-totalité des voitures essence et diesel au 1er janvier. Mais d’un autre côté, il souhaite réduire les aides aux voitures électriques. L’enveloppe consacrée au bail social, à la prime à la conversion et à la prime à l’achat pourrait baisser de 500 millions d’euros.
Concernant les émissions des logements : un durcissement de la TVA est attendu pour l’achat de chaudières à gaz, un des systèmes de chauffage les plus polluants. Et, en même temps, cela aide moins à isoler les maisons et les appartements. Le système MaPrimeRénov’ pourrait perdre encore 1 milliard d’euros.
Autre contradiction, la fiscalité accrue du secteur aérien et des énergies fossiles d’un côté et l’effondrement du fonds vert de l’autre, avec près d’un milliard et demi de moins pour financer le travail des collectivités en faveur de l’environnement.
