Les consultants de Golf + suspendus par Canal+ après des propos déplacés
Dimanche, les consultants Fabrice Tarnaud et Patrice Barquez n’ont pas commenté sur Canal+ la dernière journée de Roland-Garros. Et pour cause, jeudi, le duo a tenu un commentaire déplacé sur le numéro 1 français Matthieu Pavon et sa mère Béatrice Pavon-Deler, professeur de golf, qui venaient d’être interviewés aux abords du Golf national de Saint-Quentin dans les Yvelines. . Voici la retranscription de la séquence diffusée en direct sur Golf+ et, pour le moment, toujours disponible sur le replay de la chaîne.
Fabrice Tarnaud : « – Patrice, tu m’as dit quelque chose avant qu’on passe à l’antenne, tu m’as dit que tu étais là quand Matthieu a été conçu.
Patrice Barquez : – Oui. Parce que c’est important. Personne ne le sait. Peut-être que même Béatrice ne le sait pas…
FT : – Vous n’étiez pas dans la pièce ? Son père est-il Michel Pavon ?
PA : – Je pense que c’est Michel. Ce n’est pas bien de parler de vieux… de jeter… de vieux souvenirs… »
Thomas Sénécal, le directeur sportif de Canal+, s’est excusé
L’échange se poursuit sur le même ton grave pendant une longue minute. Tenue au courant de ces propos, Béatrice Pavon-Deler aurait prévenu son fils, qui a alors décidé de boycotter les entretiens prévus avec la chaîne cryptée, comme le rapporte Le Figaro. Démarche dans laquelle il a été soutenu dans un esprit de solidarité par certains compatriotes (Victor Perez, Ugo Coussaud, Adrien Saddier…).
Le lapsus, diffusé en direct mais repéré et dénoncé samedi par Le Figarovia le site Internet de sa TV hebdomadaire Télémaga suscité la réaction de la direction de Canal+, qui en a eu connaissance le même jour vers 19 heures. Thomas Sénécal, le directeur sportif, a ensuite rapidement suspendu Fabrice Tarnaud et Patrice Barquez de l’antenne pour le lendemain.
Le patron sportif s’est d’ailleurs longuement entretenu au téléphone avec Matthieu Pavon et sa mère pour leur présenter ses excuses. Désormais, il doit discuter avec ses consultants, prestataires, pour évoquer en détail ce mal-être télé.