Après l’annonce européenne de droits de douane supplémentaires, allant jusqu’à 38,1% sur certaines voitures électriques produites en Chine, les constructeurs automobiles chinois ont réagi en proposant d’imposer une taxe de 25% sur les voitures européennes équipées de moteurs de plus de 2,5 litres.
Cette proposition intervient après une réunion à huis clos organisée par le ministère chinois du Commerce, réunissant des poids lourds de l’industrie automobile du pays comme SAIC et BYD, mais aussi des représentants de marques européennes.
En effet, les constructeurs du Vieux Continent, allemands notamment, pourraient être fortement impactés, ayant déjà exporté quelque 195 000 véhicules potentiellement concernés en 2023. Le premier trimestre 2024 indique une baisse de 12% de ce chiffre, a priori d’importance relative.
Mais lorsqu’il s’agit de véhicules haut de gamme avec des marges bénéficiaires élevées, cela représente déjà 1,2 milliard de dollars de véhicules concernés, en seulement trois mois. Les discussions entre la Chine et l’UE devraient donc s’intensifier dans les prochains mois pour tenter de désamorcer cette nouvelle escalade tarifaire.
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