Depuis le début de la saison, 15 personnes sont mortes dans des avalanches entre Savoy et Haute-Savoie. Les récentes chutes de neige, le vent, le soleil et la fréquentation expliquent le risque actuel, selon Nicolas Zickler, capitaine dans le PGHM à Chamonix.
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« Les conditions ne sont pas favorables au risque d’avalanche »Assure le dimanche 16 février sur Franceinfo Nicolas Zickler, capitaine au Peloton de Gendarmerie de Haute Mountain (PGHM) à Chamonix. Deux avalanches mortelles ont eu lieu samedi à Savoie, l’une dans le massif de Belledonne qui a fait un mort et deux gravement blessées, l’autre à Bonneval-sur-Arc à Haute Maurienne où deux randonneurs sont morts après avoir déclenché une neige de plaque. Tous étaient sortis d’un domaine skiable.
Le PGHM de Chamonix produit chaque année entre 1 200 et 1 300 opérations de sauvetage chaque année, c’est la plus grande unité de sauvetage de montagne en France.
Franceinfo: Comment expliquer ces avalanches répétées avec de nombreuses victimes ?
Nicolas Zickler: Actuellement, les conditions ne sont pas favorables par rapport au risque d’avalanche. Nous avons eu des chutes de neige la semaine dernière, avec entre 30 et 40 cm de neige fraîche sur le massif du Mont-Blanc. À cela s’ajoute l’effet du vent qui transportera la neige et favorisera la formation d’accumulation, de plaque éolienne, puis il y a le soleil, les températures, avec un phénomène de redoux avec un anticyclone installé. La conjonction de ses trois phénomènes associées à la présence de nombreux praticiens présente une situation à risque.
L’alerte Avalanche est actuellement à un niveau très élevé. Comment s’assurer que la communication va bien avec les skieurs et les randonneurs?
Ils ont au mieux plusieurs outils pour gérer ce risque. Premièrement, le Bulletin d’estimation du risque d’avalanche (BERA), la synthèse du risque d’avalanche édité par Météo-France chaque jour. Un indicateur très intéressant mais qui ne devrait pas être le seul indicateur que les praticiens envisagent. En effet, cet indicateur est fait massif par massif et dans le même massif, il existe différentes orientations, différentes altitudes. Cela oblige donc les praticiens à évaluer constamment les risques lors de leurs sorties. Cela nécessite un certain travail et un certain niveau de formation.
Lorsque vous vous aventurez hors des pistes ou des sentiers marqués, quel équipement est essentiel pour avoir une chance de s’en sortir en cas d’avalanche?
Nous vous recommandons d’avoir le triptyque: détecteur de victimes à Avalanche, une pelle et une sonde. Ce sont des éléments qui favoriseront la découverte d’une victime enterrée et de son extraction par la suite. Nous pouvons également ajouter d’autres éléments qui améliorent le niveau de sécurité comme le sac à airbag qui vous permet de rester à la surface de l’avalanche si vous êtes emporté.
« Les chances de survie en cas d’inhumation complète diminuent assez rapidement de 15 à 20 minutes. »
Nicolas Zickler, capitaine au PGHM à Chamonixen Franceinfo
Ce sont des risques de manque d’oxygène, mais aussi le risque de blessure traumatique car on peut frapper un arbre ou des forêts. Juste pour hier (samedi), le PGHM de Chamonix a réalisé douze interventions, y compris un certain nombre de doutes de doutes précisément pour les avalanches.
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