Après les scènes chaotiques de libération des ex-israéliens du Hamas le jeudi 30 janvier, le CICR a dénoncé cette fois les conditions de libération des détenus palestiniens ce samedi. Certains sont sortis des prisons israéliennes entravées par des menottes et des mains sur la tête.
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
Trois otages israéliens ont été publiés le samedi 1er février, dont le Français Kalderon qui aura passé 484 jours entre les mains du Hamas. Ces versions ont été effectuées en échange de 183 détenus palestiniens publiés dans le processus, mais les conditions de cette libération sont dénoncées par les employés du Comité international de la Croix-Rouge.
Dans un communiqué de presse officiel, l’organisation rappelle aux belligérants qu’ils doivent faire preuve de dignité et assurer la sécurité des otages et des prisonniers pendant les échanges. Des prisonniers palestiniens libérés samedi à midi, principalement du Ktzi’ot Peninentiary Center, dans le désert de Négiev, étaient dans des conditions qui posaient des questions sérieuses. Ils étaient menottés, les mains derrière la tête et portaient un bracelet sur lequel a été écrit: « Le peuple éternel n’oublie pas et ne poursuit pas leur ennemi ».
Ces conditions ne surprennent pas Thair Chritah, Membre du comité des affaires des détenus palestiniens. « Ils sont en mauvaise santé, ils ont été battus, humiliés, ont subi des actes de torture, en particulier au cours des derniers jours. Pour les forces d’occupation israéliennes, la libération de ces prisonniers est une admission d’échec parce que certains d’entre eux ont été condamnés à de longues peines, même à la vie « , Il se souvient.
Le porte-parole du service du pénitencier israélien assume et précise que jusqu’à ce qu’ils quittent le sol de l’État hébreu, « Les ennemis d’Israël » sera « Traité comme dans une prison ». Sur les détenus palestiniens de 183 libérés samedi, 111 avaient été arrêtés à Gaza juste après le 7 octobre 2023, enfermés sans jugement et sans accusations prouvées contre eux.
Ce traitement indigne fait écho aux conditions de libération des otages le jeudi 30 janvier, qu’Israël avait dénoncés, avec une foule déclenchée que le service de commande du Hamas et ses alliés du Jihad islamique palestinien avaient du mal à canaliser. Huit otages ont été libérés dans ces conditions chaotiques, dont Arbel Yehoud, la dernière femme vivante qui était encore à Gaza. Pétrifiée, l’ex-hôte a déplacé de nombreux Israéliens et sa libération du Premier ministre indigné Benjamin Natanyahu qui a ensuite bloqué le transfert de prisonniers palestiniens pour un signe de protestation, puis a exigé que les versions suivantes se déroulent en calme.
Il a été écouté, depuis que le Hamas a rendu les otages ce samedi aux employés du Comité international de la Croix-Rouge tôt le matin, devant un public limité avec peu de civils et de nombreux soldats. Douze otages vivants doivent encore être libérés à la fin de la première phase de la trêve début mars et les huit membres doivent être retournés à leurs familles en Israël. Parmi ces vingt otages, morts ou vivants, il y a aussi le dernier français entre les mains du Hamas, Ohad Yahalomi.