John Textor n’est pas venu pour rien à Lyon ce lundi. Quatre jours après le communiqué indiquant « la mise à disposition d’environ 83 millions d’euros de liquidités par sa société mère, Eagle Football Holdings »le conseil d’administration de l’OL a enregistré un nouveau gage de crédibilité aux yeux des investisseurs et de la DNCG : la perspective d’une certification de ses comptes par les commissaires aux comptes, annoncée dans un nouveau communiqué ce lundi soir : «Ils envisagent d’émettre un avis sans réserve et de valider les nouveaux comptes sociaux et consolidés d’Eagle Football Group au 30 juin 2024».
Une perspective qui reste liée à l’injection de 40 millions d’euros (maximum) provenant de la vente des actions Crystal Palace et de 100 millions (maximum) de la cotation à la Bourse de New York.
Une étape importante pour convaincre la DNCG
Début novembre, l’OL a présenté une dette financière de 505,1 M€ et exprimé les doutes de ses commissaires aux comptes considérant « émettre une impossibilité de certifier sur les comptes sociaux et consolidés d’Eagle Football Group ». Il a été sanctionné une semaine plus tard par la DNCG d’une interdiction de recrutement, d’un contrôle de sa masse salariale et d’une rétrogradation administrative en Ligue 2 en juin prochain.
Depuis le début du mercato hivernal, l’OL est mobilisé pour réunir les 175 millions d’euros de liquidités nécessaires au gendarme financier du football français pour lever les sanctions, notamment via des ventes (Jefinho, Orban, Caqueret, Luiz Henrique, bientôt Benrahma). ) et départs (Lopes, Zaha, Adryelson…). Avec un certain succès : les doutes des auditeurs de l’OL étaient au premier rang des critiques formulées par la DNCG à l’encontre du club.