les compagnies aériennes quantifient les dégâts
Ils estiment que cette mesure permettra de réduire le trafic de 2 % en 2025.
En France, les compagnies aériennes mettent en garde le gouvernement : s’il persiste à vouloir les taxer à hauteur d’un milliard d’euros à partir de janvier 2025, le secteur en souffrira. » Cela diminuera de 2 % trafic aérien », déclare Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair et président de la Fnam (Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers).
Plus précisément, au lieu de croître de 2%, le marché du transport aérien en France ne sera que stable. En effet, les entreprises ne pourront pas absorber l’augmentation de la taxe Chirac sur les billets d’avion. Ils les répercuteront donc sur le prix des billets. Air France-KLM le fait depuis fin octobre pour toutes les réservations de vols à partir du 1euh Janvier.
Cela réduira le trafic aérien de 2%
Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair et président de la Fnam
Il est vrai que l’augmentation de la taxe est importante : les passagers de toutes les compagnies aériennes empruntant un long-courrier (Paris-New-York par exemple) en classe affaires devront débourser à cet effet 120 euros au lieu de 63 euros. Moins spectaculaire, la hausse de la TSBA (taxe de solidarité sur les billets d’avion), qui passera de 2,63 euros à 9 euros pour les vols intra-européens en classe économique, risque aussi de décourager les passagers moins abordables. financièrement confortable pour prendre l’avion.
Si la Fnam a tiré la sonnette d’alarme lundi, c’est parce qu’il y a urgence : le 8 novembre, les députés ont adopté en première lecture l’amendement fixant cette augmentation de la taxe Chirac.