Le 79e anniversaire du bombardement atomique de Nagasaki suscite la polémique. L’ambassadeur israélien Gilad Cohen n’a pas été invité. Sa non-invitation s’ajoute à celles des délégations russe et biélorusse, interdites depuis 2022. Une décision critiquée par de nombreux pays occidentaux.
Publié
Temps de lecture : 1 min
La décision du maire de Nagasaki de ne pas envoyer d’invitation à l’ambassadeur d’Israël au Japon a été très mal accueillie non seulement par ce dernier, qui a protesté, mais aussi par les États-Unis, la France, l’Allemagne et plusieurs autres pays dont les ambassadeurs ont boycotté les commémorations. L’ambassade de France à Tokyo a justifié cette décision concertée en expliquant qu’il était regrettable que Nagasaki traite sur le même plan Israël, qui se défend, et la Russie, qui a envahi l’Ukraine.
« Ce n’est absolument pas pour des raisons politiques que nous avons décidé de ne pas inviter l’ambassadeur israélien, mais par souci que la cérémonie se déroule sans encombre, dans une atmosphère de paix et de solennité. »défend le maire de Nagasaki, Shiroo Suzuki.
Le porte-parole du gouvernement japonais préfère ne pas s’impliquer dans la polémique. « Il n’appartient pas au gouvernement de se prononcer sur la participation ou non des diplomates, ni sur les raisons invoquées », a-t-il ajouté. il a dit.
« C’est la municipalité de Nagasaki, organisatrice des commémorations, qui décide qui elle invite. »
Porte-parole du gouvernement japonais
La plupart des ambassadeurs occidentaux qui ont décidé de boycotter la cérémonie de Nagasaki ont assisté à une cérémonie de prière et de souvenir organisée dans un temple bouddhiste de Tokyo. L’opinion publique japonaise est toutefois divisée sur la question. Beaucoup se disent horrifiés par les frappes israéliennes à Gaza et le nombre de victimes.
