Les circonstances horribles de la mort d’une ancienne Miss révélées
Le rapport d’autopsie est glaçant. Mercredi, la justice fédérale suisse a révélé les circonstances atroces dans lesquelles Kristina Joksimovic, ancienne finaliste de Miss Suisse, a été tuée. Son corps a été retrouvé à Binningen, près de Bâle, le 13 février 2024.
Thomas, son mari, est le principal suspect. Placé en détention provisoire, l’homme de 41 ans a demandé mercredi sa remise en liberté au Tribunal fédéral de Lausanne, qui a refusé de lui accorder sa mise en liberté. C’est lors de cette audience que les détails sordides de la mort du mannequin de 38 ans ont été révélés. Selon le rapport d’autopsie, publié par le Journal bernoisLa mère de deux enfants a été «étranglée et démembrée dans la buanderie avec une scie sauteuse, un couteau et un sécateur». Plusieurs parties du corps ont ensuite été «réduites en purée» avec un mixeur et «dissoutes dans un produit chimique».
Un « niveau d’énergie criminelle significativement élevé »
En mars, lors d’une reconstitution, Thomas avait avoué être l’auteur du meurtre. Selon lui, la dauphine du concours Miss Suisse 2008 l’aurait attaqué avec un couteau et c’est en tentant de se défendre qu’il aurait retourné le couteau contre elle. « Paniqué », il l’aurait démembrée. Une version contredite par le rapport médico-légal, qui a conclu que Kristina Joksimovic avait été tuée par strangulation.
Thomas, déjà connu pour avoir agressé une ancienne compagne, a fait preuve d’un « manque d’empathie et de sang-froid après avoir tué sa femme » et a tenté de dissimuler l’affaire, affirment les experts psychiatres, qui décrivent un « niveau d’énergie criminelle significativement élevé » chez le suspect. Un tel comportement, selon eux, témoigne de « la volonté massive du plaignant de recourir à la violence, parfois avec des traits sadiques et sociopathes ».
La coach de mannequins et le suspect avaient deux enfants. Le couple, marié depuis 2017, était en instance de divorce. Kristina avait déjà été étranglée à plusieurs reprises par le passé. La police était déjà intervenue après une bagarre, selon un ami de la victime.