Mathilde Cousin
Au cours de son premier mandat de président des États-Unis, il a fait 30 573 déclarations fausses ou trompeuses, selon les calculs du ministère des Affaires étrangères. Washington Post. Donald Trump poursuivra-t-il sur le même rythme alors qu’il doit être investi lundi 20 janvier à nouveau président de la première puissance mondiale ?
Au cours de sa campagne électorale, qu’il a menée sous la bannière républicaine, et depuis l’annonce de sa victoire le 6 novembre, Donald Trump n’a montré aucun signe indiquant qu’il souhaitait abandonner cette stratégie. Avant que le millionnaire ne trouve les clés de la Maison Blanche, 20 minutes vous propose de (re)découvrir en images ses cinq désinformations les plus marquantes de ces derniers mois.
Donald Trump, ici le 22 décembre 2024, continue de recourir aux approximations ou aux fausses nouvelles pour rallier ses électeurs.
Le mensonge le plus frappant est probablement celui que Trump a proféré le 10 septembre lors d’un débat télévisé contre sa rivale Kamala Harris.
En direct, le candidat républicain de l’époque déclarait : « À Springfield (Ohio), les migrants mangent des chiens et des chats. »
Un mensonge vite démantelé, mais qui a durement frappé la communauté haïtienne de Springfield. Certaines écoles de la ville ont dû être temporairement fermées suite à des menaces.
En octobre, des régions de Floride, de Géorgie et même de Caroline du Nord ont été détruites après le passage de l’ouragan Helene.
Trump, en visite, accuse Joe Biden et Kamala Harris d’avoir dépensé l’aide fédérale en cas de catastrophe pour aider les migrants. C’est faux.
Le 3 novembre, dans l’une de ses dernières publicités de campagne, Donald Trump s’en est pris à la boxeuse algérienne Imane Khelif.
Dans la publicité, une voix masculine dit, au-dessus d’une photo de l’athlète : « Les hommes pourraient battre les femmes et remporter des médailles. » Une allusion transphobe, alors que le Comité international olympique avait rappelé en août que le boxeur respectait les règles de la compétition.
Tout au long de sa campagne, jusqu’à la veille des résultats, Donald Trump a multiplié les accusations de fraude électorale, sans que cela ne soit jamais prouvé.
D’ailleurs, une fois élu, le candidat républicain et millionnaire a rapidement mis de côté ces accusations de fraude.
Une fois élu 47e président des États-Unis le 5 novembre 2024, Donald Trump n’a cessé de faire de fausses déclarations. L’une de ses plus récentes concerne les incendies de Los Angeles.
Le 8 janvier, Donald Trump accusait Gavin Newsom, gouverneur de Californie depuis 2019, d’avoir refusé de signer une « déclaration de restauration de l’eau » qui aurait permis, selon le président élu, une meilleure répartition de cette précieuse ressource dans l’État.
Problème ? Il n’existe pas de « déclaration de restauration des eaux » de ce type. Donald Trump n’a pas précisé d’où il tenait sa déclaration.