Après une sortie réussie aux Etats-Unis la semaine dernière, le film « Never Again » arrive mercredi en France. Un lancement qui ne souffre pas trop des tensions qui opposeraient les deux acteurs stars, Blake Lively et Justin Baldoni.
A voir Blake Lively accaparer tous les projecteurs ces deux dernières semaines, offrant un défilé haut en couleur, on en oublierait presque qu’elle partage l’affiche avec Justin Baldoni. Les deux acteurs américains se donnent en effet la réplique dans « Never Again », une romance dramatique adaptée du best-seller de l’écrivaine Colleen Hoover. Plutôt que d’effectuer la tournée promotionnelle en duo, Blake Lively et Justin Baldoni défendent le long métrage à bonne distance l’un de l’autre.
L’acteur de 40 ans, qui officie également comme réalisateur et producteur exécutif après avoir acquis les droits du livre en 2019 via sa société de production Wayfarer Studios, est apparu à l’avant-première new-yorkaise le 6 août, laissant la vedette à Blake Lively et sa robe inspirée de Britney Spears. Alors que le reste de son casting posait en groupe, Baldoni est resté dans un coin avec sa femme Emily. Il n’est même pas monté sur scène pour présenter le film avec ses camarades de casting avant la projection.
Les curieux ont également remarqué que les acteurs Blake Lively et Brandon Sklenar, ainsi que Colleen Hoover, ne suivent pas Justin Baldoni sur Instagram. Un détail qui, dans un contexte promotionnel tendu, pourrait indiquer une véritable rupture. « Les acteurs principaux et (l’auteur) Colleen Hoover n’auront rien à voir avec lui », commente une source citée par « People ».
Un réalisateur trop « chauvin » ?
Mais qu’est-ce qui a pu mener à une telle séparation ? Des tensions auraient éclaté lors du tournage l’hiver dernier à New York. Une source du Daily Mail a récemment affirmé que Justin Baldoni s’était montré « macho » et « presque violent » sur le tournage du film, ignorant les suggestions de Blake Lively – également productrice – pour son propre personnage, en particulier pendant les scènes d’abus.
Dans « Jamais plus jamais », Blake Lively incarne Lily Bloom, une jeune femme qui a eu une enfance traumatisante et qui finit par réaliser son rêve d’ouvrir une boutique de fleurs à Boston. De sa rencontre fortuite avec le neurochirurgien Ryle Kincaid (joué par Justin Baldoni), un lien intense naît. Alors qu’ils tombent profondément amoureux, Lily commence à voir des aspects de Ryle qui lui rappellent la relation abusive de ses parents.
Les tensions se seraient aggravées en post-production, au moment du montage final, selon le « Hollywood Reporter ». Il y aurait eu « deux versions différentes du film » avant qu’une seule ne soit retenue. Un choix qui n’aurait pas pu satisfaire l’ensemble de la production, qui compte notamment Blake Lively et Justin Baldoni.
A moins qu’il y ait eu des tensions autour de l’implication de l’acteur Ryan Reynolds, le mari de Blake Lively, qui a écrit certaines scènes. « La scène emblématique du toit, c’est mon mari qui l’a écrite. Personne ne la connaît à part toi maintenant », a révélé Blake Lively à « E! News ». « Il travaille sur tout ce que je fais. Je travaille sur tout ce qu’il fait. Donc ses victoires, ses célébrations sont les miennes et les miennes sont les siennes. Je veux dire, il est partout dans ce film », a déclaré Ryan Reynolds, qui était également présent à l’avant-première new-yorkaise.
Certains acteurs sur le plateau n’étaient même pas au courant des ajouts, comme la scénariste Christy Hall, qui pensait qu’il s’agissait de répliques improvisées. « Si on me dit que c’est Ryan qui a écrit ça, tant mieux », a-t-elle déclaré à People.
Faire bonne figure malgré tout
Pourtant, dans les quelques interviews qu’il a accordées, Justin Baldoni n’a pas manqué de complimenter ses camarades, notamment Blake Lively, dont il a loué la « force créatrice » sur le plateau de « People ». Une déclaration qui serait purement intéressée, par peur des critiques, selon la source citée par le « Daily Mail ».
Blake Lively, de son côté, se porte bien et n’a cessé d’exprimer sa fierté pour son nouveau film. « J’ai vraiment l’impression que nous avons livré une histoire émouvante et drôle, mais aussi drôle, douloureuse, effrayante, tragique et inspirante, et c’est la vie, elle est de toutes les couleurs », a-t-elle déclaré à la BBC lors de l’avant-première londonienne le 8 août.
Ces rumeurs de tensions ne semblent pas nuire au film, bien au contraire. Sorti la semaine dernière outre-Atlantique, « It Ends With Us » a déjà engrangé 80 millions de dollars au box-office.