Les choses d’Edward

Eh bien, Édouard Philippe est candidat à la présidentielle. Bon, on ne peut pas dire que ce soit une surprise, puisqu’il l’a laissé entendre depuis si longtemps. Sauf que maintenant, c’est clair, c’est clair, c’est dit. Ce qui est surprenant, c’est le moment qu’il a choisi pour le dire. Alors que tout le monde se demande qui sera le prochain Premier ministre, il annonce qu’il veut être le prochain président. Dans Édouard Philippe dans le texte, ça donne : « Je me prépare à proposer des choses aux Français. Ce que je vais proposer sera massif. » Donc il se prépare. Un peu comme un athlète, avec un entraîneur, un coach, tout ça. Ça doit être l’effet « Jeux Olympiques ». Et quand il sera bien préparé, il proposera « des choses ». Ce qui n’est pas une mauvaise idée quand on est candidat à la présidentielle.

Sauf que, attention, avec lui, les choses, « Ce sera énorme. » On pourrait presque entendre Bernard Blier dans Les Tontons flingueurs : « Je vais lui montrer qui est Raoul. (…) Quand j’en fais trop, je ne corrige plus. Je dynamite, je disperse, j’aère ! Les Français sont prévenus. Ce sera énorme.! OK, Edward. OK, Edward. Allons-y pour du massif. Mais, euh, pas trop, hein ? On n’y est pour rien. Si c’est massif, comme un club, eh, oh, facile. Par contre, si c’est massif comme un parterre de fleurs, qui sont belles, qui sentent bon, qui rendent heureux, qui mettent de bonne humeur, alors fonce. Inutile de te dire qu’on attend les affaires d’Edward avec une certaine excitation.