Tribune – Si le choix du mot « submersion » est une dimension subjective, le caractère radicalement sans précédent de la situation migratoire qui est maintenant celui de notre pays est irréfutable, démontre Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, des chiffres de soutien à l’appui de .
C’est un mot qui a suscité beaucoup d’autres. Depuis son évocation, ce lundi 27 janvier, du sentiment de «submersion» que certains Français ont ressenti en ce qui concerne l’immigration reçue sur le territoire national, François Bayrou se retrouve sous un incendie nourri par la critique de son opposition gauche et, parfois même même , de la « base commune » sur laquelle le Premier ministre a l’intention de fonder la stabilité de son gouvernement.
Le choix d’utiliser le terme «submersion» est évidemment une dimension subjective. Il est possible de le mettre ou de le défier, en fonction de l’évaluation que nous nous rapportons à la politique de migration actuelle de la France et à ses implications. D’un autre côté, une observation devrait être soumise à beaucoup moins de litiges: celui du caractère radicalement sans précédent de la situation migratoire qui est maintenant celle de notre pays. Il est vrai de dire qu’il n’y a jamais eu autant d’immigration en France qu’aujourd’hui. Cette réalité …