A peine installé, le gouvernement de Michel Barnier devra faire face, mardi prochain, à un mouvement de mécontentement qui s’amplifie de jour en jour. Lancé par différentes branches de la fonction publique, l’appel à la grève nationale a été rejoint, mardi, par les cheminots.
Qu’il s’agisse des syndicats enseignants, des finances publiques, des missions locales, des chercheurs… le mot d’ordre est le même : « tous dans la rue le 1er octobre ». Les revendications sont aussi les mêmes : « pour les salaires, les services publics et l’abrogation de la loi sur les retraites ». A ces revendications, certains ajoutent parfois des plébiscites supplémentaires, comme « la paix », la lutte « contre Macron et son monde » ou contre le « déni de démocratie ».
Grève du lundi soir au mercredi matin
Un appel à la grève générale, donc, au moins dans le secteur public, relayé et soutenu par le syndicat SUD-Rail, qui entend « amorcer la riposte dans le secteur ferroviaire ». Outre les revendications salariales et celles liées à la réforme des retraites, les cheminots protestent contre la « filialisation » du fret et les « transports conventionnés » comme les TER ou les Transiliens.
La journée risque d’être fortement perturbée dans tous les services publics, même si l’on ne connaît pas encore l’ampleur de la mobilisation. Pour les cheminots, le préavis de grève court du 30 septembre à 19 heures au 2 octobre à 8 heures pour « tous les services ».