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les Celtics sont en pause ! • Basket-ball américain

celtiquesTel un rouleau compresseur, Boston avance sans sourciller vers la finale de conférence. Les Cavs ont une nouvelle fois payé le prix de la détermination sans faille des hommes de Joe Mazzulla hier soir, encaissant leur deuxième revers d’affilée à domicile. Malgré l’absence de Donovan Mitchell (mollet), Cleveland a fait preuve d’une belle résistance. Insuffisant toutefois pour ébranler ces Celtics, vainqueurs 109-102 afin de prendre une option sur la qualification.

Une nouvelle fois, Boston a su réagir après s’être fait piquer en début de match, marqué par deux paniers à 3 points de Max Strus (8-2). Et comme souvent, ce sont les deux leaders de l’équipe, Jaylen Brown et Jayson Tatum, qui ont lancé l’attaque avec un 12-0 dont ils ont été les grands artisans. Payton Pritchard a enchaîné avec deux flèches à 3 points pour maintenir les Celtics en tête après 12 minutes (30-37).

Sous les yeux de LeBron James, Cleveland a réagi après les trois paniers coup sur coup de Jrue Holiday (33-46), avec un 11-3 encore alimenté par deux tirs extérieurs de Max Strus, jusqu’à ce que le « crochet » d’Evan Mobley ramène les locaux à -1 (50-51). Darius Garland a imité Max Strus avant la pause, préservant toutes les chances des Cavs à la mi-temps, malgré un final à 3-points déconcertant de Jayson Tatum (57-62).

Sans le duo Mitchell-Allen, mission impossible !

Au retour des vestiaires, les locaux ont répondu avec engagement physique pour reprendre brièvement l’avantage, avec notamment un 2+1 d’Isaac Okoro qui a mis à rude épreuve le genou de Jaylen Brown, puis un lay-up de Darius Garland dans une ambiance folle (65e). -64).

De quoi booster la détermination de Jaylen Brown, auteur de 7 points dans le 11-3 passé par les Celtics dans la foulée, avant le 3-points de Derrick White, pour ses premiers points du match (69-78) !

Le reste du rapport de force fut alors contrôlé par Boston jusqu’au bout, même si Cleveland multiplia les tentatives pour continuer d’y croire, en vain. Boston a repris l’avantage au début du quatrième quart-temps grâce à deux paniers de JT, un 3-points de Jrue Holiday et un tir à mi-distance de JB (83-98).

Les Cavs ont eu le mérite d’y croire, presque jusqu’au bout, en s’appuyant sur l’habileté extérieure de la paire Garland-Wade, ou sur la bourde d’Evan Mobley pour revenir par deux fois à -5 (95-100 puis 97-102).

Jayson Tatum s’est ensuite éloigné pour ajouter deux points supplémentaires, avant de lever les bras au ciel sur le 3-points de Jaylen Brown, conscient que ce panier était synonyme d’une nouvelle victoire pour son équipe, et d’un grand pas en avant vers la finale de conférence (102 -109).

CE QUE VOUS DEVEZ VOUS RAPPELER

– Si proche, si loin. Comme cela doit être dur de faire face à une telle machine, qui vous punit au moindre écart. Cette nuit, malgré un contexte difficile, les Cavs croyaient qu’ils allaient pouvoir vaincre le leader de la Conférence Est pour la deuxième fois dans cette série. Cela ne s’est pas produit. Même s’ils se sont battus tout au long du match, au point de reprendre l’avantage dans le troisième quart-temps, ou d’être menés à cinq petites longueurs dans les dernières minutes du « money time », les hommes de JB Bickerstaff n’auront finalement jamais su tirer le meilleur parti. morceau à la fin. Exaspérant, surtout compte tenu du contexte, pour un match à domicile, privé de deux joueurs majeurs. Malgré tout, ce succès est pour l’instant le plus « accrocheur », pour Boston, qui n’avait jamais gagné de moins de dix points dans ces séries éliminatoires.

– Regrets pour Donovan Mitchell. Si les Celtics ont jusqu’ici géré de main de maître l’absence de Kristaps Porzingis, celle de Donovan Mitchell a forcément été plus difficile à gérer pour Cleveland. Ce qui laisse encore plus de regrets aux Cavs dans ce match, car ses coéquipiers ont tout donné pour tenter de résister. Si l’on ajoute l’absence de Jarrett Allen pendant sept matchs, cela commence à faire beaucoup face à la meilleure équipe de la saison.

– LeBron James reçu une standing ovation. Présent au bord du terrain, le « King » est rentré chez lui pour assister à la rencontre de son ancienne équipe. Le présentateur du Rocket Mortgage Fieldhouse n’a pas manqué l’occasion de lui rendre hommage lors du premier temps mort du match. Reçu une standing ovation digne de sa légende, LBJ a fini par se lever pour saluer la foule. Avec Donovan Mitchell, Jarrett Allen et lui, cela faisait beaucoup de talent sur le terrain des Cavs.

Cleveland / 102CoupsRebonds
JoueursMin.Coups3 pointsLFÔDTPDFaire la fêteIntPbCT+/-PointsÉvaluer
E.Mobley398/131/12/318931130-11923
I. Okoro211/80/40/121323001-620
D. Garland4027/124/132/203374220+13025
C. LeVert3918/091/80/014532211-141920
M. Strus435/125/90/016776210-41523
D. Wade251/41/40/001100101+233
G. Niang81/31/20/000000000-131
T. Thompson92/20/00/020220000-848
S. Merrill172/72/71/111221000-476
41/9415/485/7824322617873102109
Boston / 109CoupsRebonds
JoueursMin.Coups3 pointsLFÔDTPDFaire la fêteIntPbCT+/-PointsÉvaluer
J. Tatum4425/112/89/9291152241+63334
A. Horford283/90/40/015600001+1167
J. Vacances436/114/80/016750321+61625
D.White301/61/42/216732100+5511
J. Brown3415/092/37/917814050+32723
S. Hauser151/20/10/002200000+423
L. Kornet194/50/01/233603021-4912
P. Pritchard263/53/42/210111010+411dix
38/7812/3221/24dix384815126144109125

Comment lire les statistiques ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tentatives de tir ; 3pts = 3 points / 3 points tentés ; LF = lancers francs effectués / lancers francs tentés ; O = rebond offensif ; D=rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; ETP : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contre ; +/- = Différence de points lorsque le joueur est sur le terrain ; Points = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – actions négatives.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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